En effet, à seulement cinq ans de l’échéance de 2015 fixée pour la réalisation de ces objectifs, il a paru important au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, de demander aux dirigeants du monde de se réunir en sommet à New York du 20 au 22 septembre afin de permettre une accélération des progrès en vue de la réalisation des OMD. Dans son rapport préparé en vue de ce sommet, M. Ban Ki-moon a ajouté que« le Sommet nous offrira une occasion cruciale de redoubler nos efforts pour atteindre les objectifs » car « notre monde possède les connaissances et les ressources nécessaires à la réalisation des OMD ».
Il a relevé que « notre défi aujourd’hui est de convenir d’un plan d’action pour réaliser les OMD. » En effet, ce sommet survient alors que les progrès sont mitigés et que de nouvelles crises menacent l’élan mondial vers la réduction de moitié de l’extrême pauvreté. Rappelons que les objectifs adoptés en l’an 2000 par le Sommet du Millénaire des Nations Unies visent à éliminer la pauvreté, la faim, la maladie et les mortalités infantile et maternelle d’ici à 2015. Le Chef de l’Etat du Niger participera aux côtés de ses pairs du monde entier à ces événements majeurs. Le Président Djibo Salou livrera un message fort attendu à la plénière de l’Assemblée Générale.
Pour les observateurs de la scène politique nationale, il ne manquera pas d’évoquer les événements du 18 février dernier largement justifiés par l’installation dans notre pays d’une véritable autocratie bafouant toutes les règles de gouvernance démocratique et rampant pour un renfermement du Niger vis-à-vis de la communauté internationale à commencer par le probable retrait de notre pays de la CEDEAO. Au nombre des dossiers qu’il aura à défendre à cette occasion et à l’occasion de ses entretiens avec ses pairs ; figurent, en bonne place, les futures échéances électorales référendaires et générales, les problèmes de la sécurité transfrontalière dans les zones sahariennes, les répercussions néfastes du changement climatique sur des pays comme le nôtre et bien d’autres questions d’intérêt international.
Cette participation du Niger à la 65ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU doit être perçue comme le gage d’un retour de la confiance internationale vis-àvis de notre pays après les sombres pages du tazartché. Du reste, les nouvelles autorités n’ont rien ménagé pour rassurer la communauté internationale quant à leur ferme volonté de ne pas s’incruster au pouvoir et de ne rien tenter qui viendrait jeter de l’obscurité sur les prochaines élections qu’elles ont juré de conduire dans la transparence, la liberté et l’équité. En clair, 2011 sera pour le Niger le nouveau départ. Good Bye, my Président !