Écrit par Asy (L’ACTUALITE N° 56 DU 7 SEPTEMBRE 2010)
Les partisans de Seini Omar applaudissent, ils jubilent depuis que le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie a sauté le verrou du Bac + 3 pour être candidat à la présidentielle et la limite d'âge. Ainsi, ils se disent que désormais rien n'empêchera au président du MNSD-NASSARA investi par sa formation politique comme candidat aux prochaines élections présidentielles au début du mois d'août à Tillabéri à l'occasion d'un congrès ordinaire, de se présenter. Seulement, il se trouve que ce n'est pas fini pour Seini Oumarou et ses partisans. Cet homme qui aspire à diriger le pays a commis des impairs. Il y a tout d'abord cette affaire de curriculum vitae trafiqué. On se rappelle que pour mieux se présenter, le premier ministre qu'il était par la grâce de l'ex-président Tandja Mamadou, après le limogeage de Hama Amadou, il a été publié un CV dans lequel le président du MNSD-NASARA a écrit avoir obtenu le Bac G en 1970 au Lycée technique de Maradi. Or les investigations menées par ses adversaires politiques ont démontré qu'il n'y avait pas ce Bac là, l'année précitée. La précision est que c'est seulement en 1972 que la première promotion des bacheliers est sortie du Lycée technique de Maradi, dénommé plus tard Lycée technique Dan Kassawa. Ensuite toujours dans le CV, il était question d'un diplôme obtenu à Lyon en France. Ce diplôme supérieur d'une école de commerce pose problème également parce qu'il semblerait qu'il n'y avait aucune trace du passage de Seini Omar dans cette école.