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Le ministre de l’Economie et des Finances, interpellé l'Assemblée Nationale

Le Lun 07 déc 2015

SeydousidibeassembleeDans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale par le Parlement, un groupe de députés de l’Opposition ont, par voie d’interpellation, posé un certain nombre de questions au Gouvernement relativement à la mise en œuvre de certains contrats découlant du partenariat public-privé. Les débats autour de la réponse du ministre de l’Economie et des Finances, M. Saidou Sidibé a donné lieu à un débat avec un temps d’antenne égal pour les cinq groupes parlementaires aux termes duquel débat, le ministre a repris la parole pour répondre à toutes les préoccupations soulevées. Nous publions dans leur intégralité les questions des députés et les réponses du ministre.

Questions d’interpellation du groupe de députés de l’opposition au ministre de l’Economie et des Finances
« Face à l’endettement et à la crise des finances publiques, la formule des contrats du Partenariat Public- Privé (CPPP) a été conçue pour répondre notamment aux besoins en infrastructures de certains pays. Par l’ordonnance 2011-07 du 16 septembre 2011 portant régime général des contrats partenariat public- privé, le Niger a souscrit à cette option ; ce qui lui a permis de conclure plusieurs conventions de ce type dont celles relatives respectivement au chemin de fer Niamey-Dosso, à l’achat de 150 ambulances et à la construction de la route Agadez- Arlit.

Interpellation à l’Assemblée Nationale Oua de l’Agriculture se cache aux élus du peuple

Le Ven 12 avr 2013

ouaseidoubonnet.jpgNe lisez pas Organisation de l’Unité Africaine devenue aujourd’hui Africaine ; prononcez ces syllabes ensemble et vous êtes en plein dans le mille. Pas dans le mil que son ministère aurait produit mais il s’agit bien de lui-même, monsieur le ministre de l’agriculture Oua Seydou.

C’est ce ministre somme toute pas du tout charismatique qui s’est excusé la semaine dernière quand les élus du peuple ont voulu l’entendre autour de cinq questions essentielles sur notre politique agricole. C’était vraiment une nécessité de premier ordre du moment où, avec le programme 3N, on ne sait plus aujourd’hui qui a en réalité la gestion du monde agricole au Niger. On a comme l’impression qu’il existe aujourd’hui deux ministères de l’agriculture, l’un avec OUA et l’autre sous la conduite de Allahouri qui semble beaucoup plus charismatique que l’homme de Bouza ou Madaoua (on ne sait plus sous la bannière de quelle entité cet Oua a été nommé).

Dans tous les cas, monsieur le ministre n’a pas daigné répondre à la sollicitation des élus du peuple alors même qu’il était à côté, juste dans les sillages de la région de Tillabéri. Il aurait juste fallu qu’il fasse un saut pour répondre à l’interpellation de la représentation nationale. Ensuite, il pourrait continuer son périple ; une opération qui a dit son dernier mot avec le discours prononcé la veille du 7 Avril par le président de la République. En effet, à quoi rimait tout ce ballet diabolique dans les régions si ce n’est pour préparer le discours en terme de plaidoyer que les Nigériens ont suivi le samedi soir ?

La conduite du ministre de l’agriculture est tout simplement un scandale que de tourner le dos aux élus du peuple, qui sont dix mille fois plus représentatifs que lui qui n’est venu que par une simple nomination. A moins que monsieur le ministre n’ait eu vent du tsunami que sieur Issoufou Mahamadou a déjà soulevé dans les rangs du gouvernement. Selon les rumeurs qui circulent, la nouvelle équipe gouvernementale serait déjà prête à être dévoilée au grand public. Alors, si monsieur Oua se savait déjà partant et qu’il aurait d’ores et déjà entamé son retranchement de désobéissance ? Car, figurez-vous que ne pas vouloir répondre à l’interpellation de l’auguste Assemblée Nationale est quand même un acte scandaleux.

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