Opération Z 2S : le fiasco !

Le Dim 26 sept 2010 0

Ecrit par Alberto

L’opération Z 2S du nom de ces initiateurs est une opération kamikaze, commanditée par la Directrice Générale des Douanes Mme Zeïnabou Yabo sous l’instance maladive de deux principaux collaborateur de la DGD qui, malgré une réticence farouche, a fini par céder sous la pression en vue de prendre le Colonel IBRO Ayouba la main dans le sac afin de lui clouer le bec définitivement dans un premier temps et lui coller ensuite une sanction disciplinaire ou tout au moins le classer dans la même catégorie que les deux poids lourds de la corruption, des malversations et de dilapidation des deniers publics qui gravite autour de la DGD.

Ainsi, au même titre que ceux-là, c’est sans honneur qu’il finira sa carrière, au même titre que les gros criminels économiques dont regorge la DGD et qui sont les plus écoutés par la hiérarchie et certains milieux politiques qui font des pieds et des mains pour saboter la moralisation de la gestion de la chose publique.

 

Suite à une intervention du Colonel IBRO Ayouba pour faciliter les opérations de dédouanement d’un camion contenant des pneus au Bureau des Douanes de Dosso, comme cela se passe et de la même façon que tous les responsables interviennent en vue de faciliter les opérations de leurs protégés. Contrairement aux opérations frauduleuses que les responsables commanditaires dans certains bureaux, l’intervention du Colonel Ayouba pour le bureau des douanes de Dosso s’explique par la possibilité que la loi offre à tout importateur de dédouaner ses marchandises dans le bureau de son choix conformément à la réglementation douanière qui est d’application uniforme dans l’ensemble du pays.

 

   C’est dans ce sens que l’importateur a sollicité l’intervention du Colonel IBRO qui a pris attache avec les autorités régionales, Bureau, Brigade et le DR informé par le chef du bureau. Le container a été ouvert par les agents de visite. Ce qui avait permis au Chef du Bureau de faire son appréciation. C’est suite à la visite physique qu’il a été constaté qu’à la place des pneus déclarés sommairement usagés, des pneus neufs ; ce qui a amené le Chef du Bureau à doubler la valeur qui était de 900.000 francs sur les documents pour la ramener à 1.800.000 francs avec perception des droits de plus d’un million de droits, alors que pour les mêmes opérations, les protégés de la nomenklatura douanière ont toujours payé moins que çà.

 

Les services douaniers de la région aux différents niveaux étaient exactement informé de tout ce qui s’est passé et personne n’a fait d’objection. Depuis le départ du camion de Dosso, une des relations de la DGD pensant lui donner des informations de première heure l’informa de l’arrivée du camion à Niamey. Celle-ci montera un commando pour intercepter le camion en vue du déchargement et de l’Ecor. C’est seulement après l’interception du camion que l’importateur avertira le Colonel que le camion est entrain d’être déchargé à la BIR. Il s’y rendit afin de s’enquérir de la situation après quoi il se rendra à la DGD pour expliquer à la Directrice comment le camion a été dédouané et les conditions dans lesquelles l’opération s’est déroulée.

 

Entre temps, les démons du mal se frottaient les mains, jubilaient et projetaient une fête grandiose au cas où il y a flagrant délit. La Directrice disait que ne trouver aucun inconvénient quant à l’opération et qu’elle ne fera aucun problème mais disait que les opérateurs ont plusieurs tours dans leur sac et que malgré ce qu’il pense être des relations sincères, on peut toujours le tromper et le fait d’aller au fon du container permettrait de s’assurer de l’honnêteté de l’opérateur.

 

Contrairement à ce à quoi on s’attendait, le camion ne contenait que 176 pneus au lieu de 226 contenus dans la déclarations sommaire. L’importateur aura même payé en trop les droits sur 50 pneus non parvenus. C’est la catastrophe pour ceux qui pensait détenir une occasion en or pour en finir définitivement avec le Colonel. Comme il fallait coûte que coûte trouver une faute, il fallait se rabattre sur les droits parce que d’une façon ou d’une autre, il faut que l’opérateur regrette d’avoir sollicité l’intervention du Colonel IBRO. C’est pourquoi, il fallait à tout prix lui coller des droits compromis pour atténuer l’échec de cette opération ; ce qui d’ailleurs est contestable vu la marque et la qualité des pneus. Peut-on utiliser le barème de la marque Michelin pour des pneus chinois?

 

L’affaire aurait dû se terminer là si les promoteurs de cette opération n’étaient pas mus par une vengeance mortelle contre le Colonel IBRO. Six jours après cet épisode, après une multitude de consultations et de réunions tardives, le trio Z 2S dit RDV (rage, désespoir et vengeance) décidera de l’envoi d’une lettre à titre de compte rendu au Ministre. La directrice accepta le principe à contre cœur vu l’échec de l’entreprise. La rédaction sera confiée à un des conseillers qui vouait une haine mortelle au Colonel Ayouba qui a juré que tant qu’il sera en vie, il usera de tous les moyens pour liquider le Colonel IBRO à qui il ne pardonnera jamais la révélation du plus grand scandale que la douane ait jamais connu et auquel la Directrice Général des douanes voue une confiance aveugle.

 

C’est à ce niveau que la DGD fera preuve d’une légèreté sans pareille car elle aurait apposé son cachet sans avoir pris connaissance du contenu. Une certaine presse qui ne fait pas honneur à la profession aurait été informée et c’est cette presse qui évoquera les sanctions comme si elle fait partie du processus décisionnel. Le compte rendu, comme il fallait s’y attendre, est faux de bout en bout, éhonté et mensonger qui discrédite plus les auteurs que la cible qu’il ne fallait surtout pas rater quels que soient les moyens à mettre en œuvre.

 

C’est un acte indigne venant du premier responsable d’une administration qui a le devoir de se mettre au dessus de la mêlée ; Quelques éléments du compte rendu sont là pour attester de la dérive excessive et d’un désir délibéré de nuire au Colonel IBRO Ayouba devenu trop gênant pour une administration pourrie par la tête et prise en otage par une mafia qui compromet gravement les recettes.

 

  1. L’escorte dont on fait cas les organes de la pègre est une vue de l’esprit des néophytes en matière douanière car une marchandise ayant acquitté les droits est libérée des obligations douanières y afférentes.

 

  1. Le Colonel IBRO Ayouba se trouverait au bord du camion selon le rapport. Pour rien au monde, le Colonel ne se serait prêté à un tel jeu en raison de son intégrité. Cette grave accusation, mensongère de la part de la DGD surprend plus d’un car sachant que ce n’est pas vrai et que personne ne l’aurait vu même dans les « voisinages » du camion et adressé au Ministre de l’Economie et des Finances, traduit la méchanceté gratuite et mérite un procès contre l’auteur de ce rapport afin de replacer les choses dans leur contexte.

 

Le Colonel IBRO Ayouba, quoi qu’on dise, n’est pas de la trempe des protégés de la Directrice et de ses conseillers qui compromettent chaque jour QUI passe des centaines de millions des droits et taxes avec la bénédiction des plus hautes autorités douanières. En vérité, le Colonel Ayouba a détecté un vaste réseau de fraude douanière à grande échelle dont il aurait averti la DGD et a menacé de déposer les procès verbaux y afférents au niveau de la justice si la DGD ne fait rien pour arrêter cette mascarade. Un début d’exécution a donné lieu à une panique générale car les responsables au plus haut niveau sont pleinement impliqués dans cette affaire de reversement frauduleux des hydrocarbures. Cette seule affaire qui porte sur plus de 200 millions a éclaté il y a seulement un mois et la DGD a même convoqué le Colonel Ayouba pour tempérer et classer la suite des autres dossiers.

 

Pourtant, cette affaire porte sur plus d’un milliard et porte sur 23 camions destinés aux hydrocarbures dont les traces ne se retrouvent nulle part, ni dans les documents du bureau ni dans les archives de la SONIDEP. Dans cette affaire, seraient impliqués le premier responsable du bureau et certains responsables au niveau de la hiérarchie douanière. Il en est de même du trafic des exonérations qui portent sur plusieurs centaines de millions, initiés par le chef du bureau et certains proches collaborateurs de la DGD. Cette dernière aurait demandé au Colonel Ayouba de set aire et geler ces dossiers.

 

Contrairement à certains chefs d’unités de la place qui libèrent les camions nuitamment, en l’absence de tout agent en dehors de toute norme professionnelle et assurent l’escorte de certaines cargaisons, le Colonel IBRO ne s’abaissera jamais si bas. La réalité de cette macabre entreprise, c’est d’empêcher au Colonel Ayouba de transmettre ces dossiers à la justice ; ce qu’il se préparait à faire face au refus de la DGD de mettre un terme à une telle saignée parce que tout le monde trouverait son compte. Ces dossiers éclabousseront à n’en point douter toute la hiérarchie et la seule parade que le lobby a trouvé c’est de créer un faux scandale, pour amener le Ministre à satisfaire les désirs inavoués de la pègre qui n’a que trop sévi dans le milieu.

 

La même DGD qu’on pensait être propre ne l’était pas en réalité car elle aurait participé à la libération d’une vingtaine de camion, initiée par son conseiller très spécial n’ayant acquitté que 4 millions de droit. Un scandale est né de cette histoire mais vite étouffé par Mme Zeïnabou sous l’époque de Baré parce que tout le monde a eu sa part. Seul l’agent à qui elle aurait demandé de faire le travail qu’elle a d’abord félicité puis sanctionné une semaine après. Le poisson est réellement pourri par la tête ; quitte aux autorités compétentes de prendre la mesure de la gravité de la situation. La toile d’araignée autour de l’économie est désormais en activité et les objectifs du CSRD seront gravement compromis.

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