En effet, comme vous le savez, depuis la fameuse conclusion du pacte politique entre les partis membres de cette coalition, ces milieux, tazarchistes en vérité, n’arrivent plus à trouver le sommeil, car conscients que s’ils arrivaient à échapper aux filets de l’assainissement et de la moralisation menés par les autorités de la transition actuelle, ils risqueraient d’être rattrapés en cas de victoire de l’alliance de la CFDR.
C’est cela qui explique tout leur combat d’avant-garde pour tenter de saborder autant que faire se peut cette alliance historique qui est une occasion inouïe pour le Niger de pouvoir enfin s’en sortir d’un cycle infernal dans lequel l’avait plongé le satrape et sénile Tandja. Récusant toute morale et toute éthique en politique, ces adeptes du diable que sont les tazarchistes, ne reculent devant l’utilisation d’aucun moyen, fût-il le plus invraisemblable, pour parvenir à leurs fins. Souvenez- vous quand on vous disait que le tazarché n’était rien d’autre qu’un conclave de ramassis, d’op- portunistes de la vingt-cinquième heure qui avaient cru abuser de la sénilité et de la mégalomanie d’un vieillard de 72 ans pour faire prospérer leurs affaires.
Malheur pour eux, car toute l’aventure ne put durer que 57 minables jours, vite balayés par les canons de Djibo Salou à 13 piles ! Aujourd’hui, comme des hyènes aveugles perdues dans la savane, ces anciens hérauts du tazarché n’ont plus où se réfugier si ce n’est que verser dans la lâcheté en distillant des rumeurs calomnieuses à l’endroit des démocrates nigériens qui ont eu le mérite de s’opposer et de résister à l’entreprise de démolition de toute l’architecture démocratique de notre pays pour le seul plaisir de Tandja, sa famille et son clan.
Ce n’est point quelqu’un d’autre, c’est toujours les mêmes qui instrumentalisent une partie de la presse pour faire passer leurs messages haineux qui n’ont d’autres finalités que de semer la division et la discorde dans les rangs des démocrates. Voyez-vous, comme nous l’avions toujours écrit, ces nageurs en eaux troubles ne peuvent jamais s’accommoder de la bonne marche de la démocratie, exactement comme les voleurs qui raffolent de marchés nocturnes ! La démarche des tazarchistes était graduelle Dans un premier temps, ils avaient vainement cherché à ternir l’image de certains dirigeants de la CFDR.
S’apercevant de l’improductivité de cette tactique, ils montèrent en degré pour imaginer des rencontres secrètes qu’auraient eues Mahamane Ousmane et Seini Oumarou au domicile de Cissé dans la perspective d’une alliance ! L’annonce fit l’effet d’une bombe : une grande partie de la presse relaya l’information sans vérifier ! Pour les tazarchistes c’était, indéniablement, un demisuccès, puisqu’ils avaient réussi à inoculer le virus du doute dans l’esprit de certains ! Malheureusement pour eux, l’affaire paraissait d’autant plus invraisemblable que c’est se méprendre lourdement sur les convictions politiques de ces deux leaders de la CFDR pour les réduire à des hommes sans parole et sans foi.
La mayonnaise de l’intox ne pouvait donc pas prendre au regard d’un certain nombre de considérations qui font que le pacte de la CFDR dépasse de loin les contingences individuelles pour se fonder sur des aspirations collectives. Réduire aujourd’hui la CFDR à un regroupement de leaders politiques opportunistes seulement, c’est faire fi de toute l’histoire épique, homérique de cette alliance qui s’était formée non pas dans l’opulence, mais dans l’adversité qui aiguise souvent la détermination et le courage des uns et des autres. Quand on apprend à se connaître dans la douleur et la souffrance, on est plus disposé à se respecter que lorsque l’on se découvre devant le banquet du diable.
Les souvenirs de la lutte restent vivaces et ni la joie de la victoire ni autre chose ne pourront effacer ces moments inoubliables. La CFDR n’est pas comparable au tazarché, elle a une âme et une histoire que les générations futures se raconteront avec respect ! C’était-là la fin du premier acte du théâtre de l’intox. Ensuite, ces tazarchistes, sans doute à l’imagination débordante, ne s’avouèrent point vaincus et décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Cette fois-ci, ils allèrent pêcher Hama Amadou, le Président du Lumana FA, pour le mettre sur le chemin d’une alliance avec le … MNSD de Seini Oumarou ! Abracadabra ! Bon sang, mais où partentils chercher ces tortuosités intellectuelles ?
A la vérité, il est plus facile de concevoir un rapprochement entre les deux Corées qu’entre Lumana et MNSD, même si en politique il ne faut rien exclure ! Là également, la même stratégie d’intox avait été utilisée avec cette effronterie caractéristique des tazarchistes. Comme les précédentes fois, il fallait mentir, salir et plus la ficelle paraissait grosse, plus elle avait toutes les chances d’être avalée comme des couleuvres ! Sacrés tazarchistes, on les savaient rêveurs, simplistes mêmes, refondateurs, voire ‘’plagieurs’’ (suivez mon regard), aujourd’hui on les découvre apprentis – metteurs en scènes, qui dit mieux ! Pourtant, la vérité est plus simple, toutes les gesticulations des tazarchistes, tout cet équilibrisme ne relèvent, en fin de compte, que de la stratégie de l’intox qui est devenue leur arme favorite. De l’intox, toujours de l’intox.
Ce qui gêne dans toute cette histoire, c’est que les tazarchistes utilisent comme support médiatique une certaine presse qui a pourtant eu le mérite de dénoncer et combattre le projet tazarché, convertissant aujourd’hui la ligne éditoriale de ce journal en ligne … CFA ! Triste fin pour nos confrères qui doivent souffrir le martyre, nous imaginons ! Reconnaissons au moins une constance dans cette cabale : Issoufou Mahamadou est toujours … isolé ! Ils restent maintenant pour ces tazarchistes à continuer à rêver debout, et peut-être trouverons-ils, dans les prochains jours, un scénario d’alliance entre Issoufou Mahamadou, Tandja Mamadou et … Djibo Salou ? Qui a dit que le ridicule ne tue pas ?