L’ENITEX, société nigérienne de textile, bien que rachetée par le chinois reste un entreprise installée sur le territoire national depuis plusieurs décennies. Cette entreprise a eu des hauts et des bats qui l’ont mené à un point où elle ne saurait probablement plus se rattraper. Le point le plus important dans ce cadre c’est le fait qu’aucune autorité politique ne s’est permis de soulever cette question, à croire que les nigériens ne pourraient jamais nourrir les nigériens car ne sachant même pas consommer nigérien, pour qu’au moins l’on puisse espérer d’une prise de décision prochaine.
Notons qu’à ce jour cette entreprise n’utilise que le tiers de ses potentiels. En effet, seule l’imprimerie fonctionne même si elle a connu notamment de meilleurs jours du fait non seulement de la hausse des prix des tissus mais aussi du faible revenu de la population qui ne saurait se permettre de payer des articles très chers. L'imprimerie qui nous permet de confectionner nos uniformes pour les fêtes du 1er Mai. Une question se pose alors de savoir que sont devenus les deux tiers inutilisés ? Et bien, ces deux tiers, c'est-à-dire l’usine de filature et de tissage, ont cessé depuis plusieurs années (depuis 2006) laissant des machines à l’état neuf en voie de dégradation. Ce qui est choquant, c’est de savoir que l’usine de filature utilise à elle seule plus de quatre cents (400) personnes. Cela veut dire que les deux usines pourraient employer un effectif de plus de 800 personnes ce qui seraient un plus pour le programme spéciale du Président Issoufou des 50.000 emploies pour les nigériens.
Le comble est que parmi toutes les entreprises que nous avons eu l’honneur de visiter, l’ENITEX semble de près la plus sérieuse d’entre elles, alors comment pourrons nous laisser plus de 800 nigériens au chaumage tandis qu’une solution favorable est possible.

Les images qui suivront vous aideront sûrement à apprécier l’état d’urgence de l’ENITEX.
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