Écrit par RFI
Au Niger, plus de la moitié de la population se trouve actuellement en insécurité alimentaire. Dans plusieurs régions, les populations les plus fragiles quittent les campagnes pour rejoindre les villes afin de chercher de quoi manger. Après l'appel des autorités de transition, qui osent parler de famine, la communauté internationale s'est mobilisée. Mais sur le terrain, les Nigériens les plus touchés trouvent que l'aide tarde à venir.
Des céréales à prix modérés, des aides pour l'achat de fourrage pour le bétail. Depuis plusieurs semaines aux quatre coins du pays, pouvoirs publics, ONG et programmes des Nations unies tentent par tous les moyens d'apporter des solutions d'urgence à une crise qui touche plus de la moitié de la population.
Sur les marchés, les produits alimentaires sont bien présents. Le mil, le sorgho, le riz ont été importés des pays voisins, mais ils se vendent à des prix bien trop élevés pour des familles qui attendent avec impatience, les distributions gratuites de céréales et de semences. Des distributions qui ne commenceront pas avant la mi-mai.