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POLITIQUE: QUAND AMADOU BOUBACAR CISSÉ GÊNE

Le Lun 06 sept 2010 0

Écrit par Mamane (Notre Liberté N° 32 du 1er Septembre 2010)

 Fallait-il s’y attendre ? L’ascension politique fulgurante de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR Tabbat) d’Amadou Boubacar Cissé ne plaît pas à certains hommes politiques. En effet, depuis l’organisation Le 03 juillet 2010 du Congrès ayant investi Amadou Boubacar Cissé comme candidat du parti aux futures élections présidentielles de 2011, l’UDR Tabbat et son président font quotidiennement l’objet d’attaques commanditées dans certains journaux de la place. Et pour cause, ce parti enregistre chaque jour un peu plus de ralliements importants de militants d’autres partis politiques sans doute guidés par le projet de société qu’il propose aux Nigériens, mais aussi et surtout par le profil singulier que présente son président face aux autres potentiels candidats à la présidentielle. Perçue comme la seule alternative crédible dans un Niger assaini, la candidature de ABC gêne aujourd’hui particulièrement ses propres « amis politiques » de la CFDR au point où toutes les attaques semblent provenir de leur côté. Pourquoi un tel acharnement à vouloir à tout prix discréditer et salir l’UDR Tabbat et son président ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. D’abord, du temps de la lutte contre le Tazartché, au moment où l’ensemble des leaders des partis politiques de la CFDR étaient confinés à l’exil, laissant du coup leurs militants en proie à toutes les répressions, ABC, lui, est resté au pays et a même pris la tête de la délégation de la CFDR au dialogue politique nigérien qui s’était tenu sous les auspices de la CEDEAO. Il n’est donc pas surprenant que son aura ait particulièrement progressé pendant cette période importante de la vie politique du Niger. Du reste, comment pouvait-il en être autrement lorsqu’il était resté le seul leader politique en vue sur lequel les Nigériens pouvaient compter pour conquérir leurs droits.

Ensuite, lors du congrès extraordinaire de juillet 2010, l’UDR Tabbat a touché du doigt les véritables préoccupations des Nigériens en leur proposant un projet de société qui repose sur le respect de l’intérêt général et l’attachement aux valeurs cardinales de progrès économique et social. La vision de l’UDR TABBAT est d’élever le Niger au rang des pays émergents avec à la clé une politique sociale fondée sur la mobilisation de forces vives de la Nation, une politique économique et financière qui vise la création des richesses et l’utilisation rationnelle des ressources de l’Etat. Enfin, et c’est principalement ce qui peut valablement expliquer la hargne qu’on développe à l’égard du parti de ABC, c’est sa fulgurante ascension au sein même des partis politiques de la CFDR. Il ne cesse de gagner du terrain, brisant du coup le rêve d’un certain Hama Amadou, par exemple, qui lui reprocherait de l’avoir détrôné de son fief.
 
Ce sont donc les enjeux liés aux futures élections générales qu’organiseront le CSRD et le gouvernement de Transition qui seraient la véritable pomme de discorde. Les résultats de ces élections retraceront en effet le véritable schéma au sein de la CFDR si, bien sûr, le pacte arrivait à être sauvé de l’effritement qui le guette de plus en plus. Cette situation est également à mettre à l’actif de la valse contre l’UDR Tabbat et ABC, ce dernier ayant dès au départ compris que certaines dispositions du pacte sont antidémocratiques, le fait par exemple d’interdire aux partis membres de la CFDR de contracter alliance avec d’autres formations politiques. Il y a aussi les velléités de la création d’un autre front regroupant environ 18 partis autour justement du candidat de l’UDR Tabbat, Amadou Boubacar Cissé. Ce ne sont là que les conséquences des coups-bas de plus en plus fréquents à l’endroit de ce parti et plusieurs autres de la CFDR.
 
Cet état de méfiance et même de suspicion généralisée ne pouvait laisser perdurer une alliance où se côtoient des hommes honnêtes, guidés par leur seule volonté de servir le Niger à l’image de Cissé, et des hommes qui n’ont à coeur que les calculs mesquins, prompts à trahir leurs alliés pour parvenir à leur fin égoïste. En définitive, les manoeuvres des adversaires de ABC sont aléatoires et se sont avérées contre productives sur le terrain politique. Les pièges politiciens de qui vous savez menacent de se refermer sur leurs propres auteurs.Inchallah.

 

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