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DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DU PUBLIC, Les élèves des lycées et collèges de la capitale protestent contre les manques d’infrastructures

Le Mer 20 nov 2013 0

A l’appel de leur structure syndicale, les élèves de la section lycée et collège de l’Union des scolaires nigériens (USN) organisent depuis lundi des manifestations violentes à travers la capitale Niamey. Ils étaient sortis pour protester contre l’insuffisance des tables-blancs et réclamés surtout, l’amélioration de leurs conditions d’études. Mais la manifestation s’est transformée en affrontements entre élèves et force de l’ordre.

Pendant plusieurs heures, élèves et forces de l’ordre se sont affrontés au niveau de certains carrefours bloquant ainsi la circulation routière. Ils ont brûlés de pneus, saccagés des véhicules et même des feux optiques. La manifestation s’est poursuivie jusqu’à mardi au niveau de certains établissements scolaires de Tallagé ou encore Wadata.

Par ces manifestions qu’ils  disent spontanées, les élèves avaient voulu manifester leur répugnance vis-à-vis des problèmes que connait l’école nigérienne, plus d’un mois après la reprise des cours. Outre le manque d’infrastructures, les élèves déplorent, également le manque des tables-bancs, des salles des classes et la non effectivité des cours dans certains établissements scolaires du public. Il a été en effet constaté que, dans certains établissements scolaires de la capitale, des élèves prennent les cours à même le sol. Certains sont obligés de partager la table à trois ou à quatre, tandis que d’autres n’ont même pas de salles de classes pour penser à une reprise éventuelle des cours.

Ce qui apparait aux yeux des scolaires comme une situation insupportable. Certains disent ne pas comprendre qu’une telle situation s’observes-en pleinne capitale Niamey, alors que les autorités avaient promis la construction de milliers de salles da classes pour résoudre le problème. Le gouvernement dit avoir consenti des efforts énormes pour permettre une bonne rentrée scolaire en injectant des milliards dans l’achat des fournitures scolaires.

Ces manifestations des scolaires interviennent, seulement un mois après la reprise des cours au titre de l’année académique 2013-2014. Elle a eu le mérite de perturber les cours dans les établissements scolaires publics, mais aussi et surtout de bloquer la circulation dans plusieurs artères de la ville de Niamey, comme au niveau de la rive droite où les usagers étaient obligés lundi, d’emprunter le second pont sur le fleuve Niger.

En outre, les manifestations des scolaires interviennent quelques jours après la sortie de certains syndicats du secteur de l’éducation accusant le gouvernement de n’avoir pas respecter les accords qu’ils avaient signés pour permettre un bon déroulement de l’année scolaire. Certains syndicats auraient même déposés des préavis au gouvernement. Ce qui laisse présager un climat social tendu au niveau des établissements scolaires du public. Et ce sont les fils des pauvres qui paieront les conséquences des perturbations.

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