DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC: Le président s’empare du groupe électrogène !

Le Sam 20 mars 2010 0

DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC : Le président s’empare du groupe électrogène !

Écrit par Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 499 du 17 Mars 2010)

A la demande des nouvelles autorités de Niamey semble-t-il, l’institution dirigée par le président du RSD-Gaskiya Cheiffou Amadou a été vidée la semaine dernière de tous les biens meubles et autres logistiques. Selon les riverains du CESOC, c’est à bord d’un grand camion que tous les effets ont été transportés vers un lieu sûr. Dans cette précipi tation née de déguerpissement forcé, on apprend que le président du Conseil Economique Social qui ne s’attendait pas à une telle opération et sans nul doute offusqué par cet empressement, se serait emparé d’un groupe électrogène. Selon nos sources, après avoir repris son souffle, l’ex président s’étant rendu compte que cette machine très prisée en cette période de délestage ne lui appartient pas, va ordonner son renvoi illico presto. Il va même par la suite s’assurer si cette machine est remise à qui de droit. Par ailleurs, on apprend aussi que le contrat de location du siège abritant le CESOC a même été résilié. Nul ne sait pour l ’ instant les vraies raisons de ce déguerpissement, mais à première vue le CESOC qui a établi son quartier général sis à l’immeuble Mereda, est en passe d’être enrayé de ces institutions nées au lendemain des élections de 2004. 

On se rappel le que beaucoup de nigériens n’avaient pas perçu à l’époque l’importance de cette institution, même si elle en avait une. C’est en cela qu’elle a été classée au rang des institutions budgétivores. Si telle est la raison principale qui a amené les nouvelles autorités à imposer aux locataires du CESOC un déménagement aux forceps, l’initiative est à saluer et mérite d’être étendue à d’autres institutions inutiles qui participent au pillage de deniers publics. Aux dernières nouvelles, on apprend que le même sort a été réservé au Haut Conseil aux Collectivités Territoriales, l’autre institution dirigée par le président du RDPJama’à. Seulement si dans ces institutions, les fonctionnaires détachés ont pu rejoindre leurs anciens services, on ignore le sort qui sera réservé aux jeunes contractuels de l’Etat recrutés dans ces boîtes.

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