Discussion et vote, ce matin, de la motion de censure déposée par l'opposition parlementaire contre le gouvernement

Le Mer 04 avr 2012 0

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Poursuivant les travaux en plénière sur les exposés des rapports suivis des votes des immunités des huit (8) députés concernés par la requête du gouvernement, jusque tard dans la nuit du lundi à mardi dernier, les députés ont levé, par un vote à bulletin secret, les immunités parlementaires des députés Albadé Abouba, Amadou Ali Djibo dit Max, Bassirou Ibo, Ibrahim Foukori, Halidou Badjé, Hamani Harouna, Lamido Moumouni Harouna et Mohamed Ben Omar.

La Justice peut désormais entendre et poursuivre ces 8 députés de l'accusation de détournements et complicités de détournements de deniers publics relativement à l'organisation des élections référendaires, locales et législatives de 2009 sous la 6ème République à l'exception du député Foukori Ibrahim, qui lui, a déjà un dossier pendant à la justice dans le cadre de la gestion de la Société nigérienne d'électricité Nigelec dont il a été administrateur délégué sous la 5ème et la 6ème République. Les débats et les votes des Résolutions sur la levée des immunités ont eu lieu en l'absence de la trentaine de députés membres de l'ARN (opposition parlementaire) qui ont boycotté la séance.

Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, avait expliqué qu'il ne s'agit nullement là d'une quelconque chasse aux sorcières engagée contre les  8 députés. En effet, a-t-il expliqué, il y a dans le dossier Elections générales sous la 6ème République, plus d'une centaine d'autres citoyens qui sont concernés et entendus ou poursuivis par la Justice.

Il a ajouté qu'il y a d'ailleurs beaucoup d'anciens ministres pour les cas desquels la même Assemblée Nationale sera bientôt sollicitée pour leur mise en accusation devant la Haute Cour de Justice.  Avant de quitter la séance de lundi, le groupe parlementaire de l'ARN a cependant déposé une motion de censure contre le Gouvernement et qui est programmée pour être discutée et votée, en principe, au cour de la séance plénière de ce mercredi matin.

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