Le Mer 27 nov 2013
La semaine passée aura été marquée par un vaste mouvement des scolaires de la section collégienne et lycéenne de Niamey qui entendait manifester pour obtenir la satisfaction de leur plateforme revendicative qui tournait autour de leur condition d'études.
Rien d'anormal, quand des écoliers débraient dans la rue pour que leurs doléances, parfois légitimes, soient satisfaites par les pouvoirs publics. C'est une constante partout dans le monde entier. Mais là où on pourrait diverger avec les initiateurs de ce mouvement scolaire, c'est dans la forme, où précisément dans la nature d'une telle manifestation qui avait pris les allures d'une véritable insurrection contre l'Etat. En effet, pendant des heures, les scolaires de la ville de Niamey s'étaient livrés à de véritables actes de vandalisme, non seulement contre les biens publics qu'ils ont méthodiquement saccagés (feux optiques brisés, routes dégradées, véhicules administratifs caillassés), mais aussi contre les biens privés (pare-brises cassés, boutiques saccagées), mais en plus, de paisibles citoyens furent magistralement molestés.