Écrit par Modi M (Le Courrier N° 98 DU 1ER AVRIL 2010)
L’ancien Premier Ministre Hama Amadou est de retour à Niamey depuis plus d’une semaine. Et signe du destin, ce retour coïncide avec plusieurs événements et non des moindres. On susurre l’imminence du jugement en appel qui oppose ses partisans et la nouvelle direction du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) issue du congrès contesté du 21 février 2009 pour le contrôle dudit parti. Rappelons que les partisans de Hama Amadou sous la conduite de Sala Habi, de Soumana Sanda et Omar Hamidou Tchana dit Ladan Tchana, Issaka Hassane Djégoulé, Antarou Hassane Djermakoye, Bonkano Maïfada et autres avaient gagné le procès en première instance, le congrès contesté ayant été déclaré illégal et par conséquent ses conclusions nulles et de nul effet. Ce qui du coup signifiait la fin des haricots pour Seini Oumarou et Albadé Abouba, respectivement Président et Secrétaire Général contestés du parti. Malheureusement l’euphorie des partisans de Hama Amadou sera de courte durée, Seini Oumarou et les siens s’étant précipités de faire appel de cette décision de justice. A présent que le « tazartché » n’est plus de ce monde et que la justice peut continuer comme à ses habitudes à faire son travail, les pronostics sont favorables à un verdict en faveur des partisans de Hama Amadou. Si la Cour d’Appel venait à confirmer le jugement rendu en première instance, cela équivaudrait à conclure que c’est la situation antérieure au congrès contesté de Zinder qui a droit de cité à savoir l’intérim de la présidence parti confié au Secrétaire Général Sala Habi au moment de la détention de son président Hama Amadou à la prison de haute sécurité de Koutoukalé relativement à l’affaire dite « fonds d’aide à la presse ». Et c’est dans ce contexte qu’intervient l’arrestation, ou disons la capture du président contesté du MNSD Nassara, Seini Oumarou pris dans une sale affaire de subversion contre l’autorité de l’Etat.