Écrit par FLIC MAGAZINE N° 00 - du 10 AOUT 2010
Quand, en perpétrant son coup d’Etat le 18 février dernier, le chef d’escadron Djibo Salou se voulait déterminé, il savait bien qu’il risquait gros en cas d’échec de sa tentative. Mais plus que sa vie, le jeune officier de l’armée qu’il est (juste 45 ans), natif de Namaro (un village situé dans le canton de Karma à quelques brasses de Niamey sur les bords du fleuve) avait placé le devenir du Niger au-dessus de tout. Le coup d’Etat s’est passé comme on le sait sans grandes bavures, à la joie de tous. Et le peuple libéré a applaudi après avoir poussé un ouf de soulagement. Depuis, Djibo Salou, devenu Général de corps d’armée, prend son destin en mains. Il s’assume avec honneur à la grande joie de tous. Modeste et relativement effacé, quoique tranchant au besoin, il n’en mène pas moins bien sa barque. Le Niger, à n’en point douter, est en de bonnes mains. Le Général Djibo Salou, à tous points de vue, est un homme de parole. Pour restaurer la démocratie, après une transition de douze (12) mois qui lui a été fixée unilatéralement par le Conseil Consultatif qu’il a lui-même mis en place, il se veut inlassable et surtout rigoureux. L’unité des Nigériens, il y tient si l’on peut dire comme à la prunelle de ses yeux. Mais pour créer l’unité, il sait bien qu’il faut passer par une délicate étape où les dilapideurs de sous de l’Etat et autres forfaiteurs des gestions précédentes, doivent rendre compte à la nation.