Écrit par Norbert (Le Courrier N° 107 DU 02 JUIN 2010)
Désormais, on connaît le contenu du code électoral, le texte soumis au Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie et au Gouvernement pour amendement et adoption. A moins d’une retouche de dernieres mains, on s’oriente vers de grands bouleversements, du jamais vu dans l’histoire politique du Niger. Tenez ! Pour être éligible à la présidence de la République (de la 7ème République), il faut avoir le baccalauréat, plus trois ans d’étude supérieure, à savoir la licence ou l’équivalent de la licence. Du coup, cette condition écarte des potentiels candidats. Elle vient surtout pour faire le malheur politique de Seini Oumarou, le très contesté président du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara), si bien sûr, il venait à gagner le verdict du 7 juin prochain dans le différend qui l’oppose à l’ex Premier Ministre et ancien compagnon politique de Mamadou Tandja, à savoir Hama Amadou pour le contrôle du « grand baobab » (MNSD Nassara), jadis la plus grande formation politique du pays. Seini Oumarou n’a pas le profil requis pour prétendre postuler à la présidence de la République. Pas du tout facile pour ne pas dire impossible de tromper la vigilance du Conseil Constitutionnel avec un curriculum tronqué.