Rapport de Suivi de la charte alimentaire NIGER!

Boss.jpgElaboré par Ibro AYOUBA



Aperçu :


 

INTRODUCTION

L’objectif de la présente étude est de faire un diagnostic rapide du respect des engagements de bonne conduite pris par les Chefs d’Etats des pays membres du Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et les pays donateurs membres du Club du Sahel ayant adopté la Charte de prévention et de gestion des crises alimentaires, le 10 février 1990. L’ambition de ce code de conduite était de minimiser autant que possible les effets pervers de l’aide alimentaire et de faire en sorte que celle-ci disparaisse à terme.

 

Soumis à révision entre 2007 et 2011 dans le cadre d’un processus participatif et inclusif, ce code de bonne conduite rebaptisé « Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires » a été formellement approuvé par les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Alimentation des pays membres de la CEDEAO, la Mauritanie, le Tchad, en 2011. Les parties concernées par la charte sont le gouvernement, les organisations intergouvernementales (OIG), les OSC et les partenaires techniques et financiers.

 

Pour de nombreux motifs, les OSC sont impliquées dans la prévention et la gestion des crises alimentaires. En effet, dans beaucoup de pays, il n’existe pas de forum fort et coordonné capable de porter la voix de la société civile sur la gestion des crises alimentaires et, encore moins de prévention. Les organisations des producteurs par exemple, ne s’impliquent pas assez dans ce domaine préférant s’en tenir à la production.

Les enjeux sont cependant importants et la manière dont l’aide humanitaire est mise en œuvre pourrait avoir un impact sur la manière dont on appréhende la production nationale et le rôle des producteurs dans la réponse, mais aussi dans l’analyse de la situation.

 

Le manque de voix commune des acteurs de la société civile est souvent dommageable, la société civile a aussi ses engagements dans le cadre de la charte, le suivi et l’occasion d’une autoanalyse en termes de coordination. Il s’agit de créer un cadre de relecture nationale permettant au Club du Sahel et Afrique de l’Ouest (CSAO) d’élaborer des indicateurs objectivement vérifiables(IOV) de suivi d’une manière participative impliquant le gouvernement pour assurer l’appropriation et  l’appréciation de l’application de la charte ; l’appui des OSC est proposé en vue de créer la pression favorable au travail de suivi.

 

Au niveau national, le suivi citoyen doit être organisé dans les pays comme le Burkina, le Tchad, la Mauritanie, le Mali et le Niger. Parallèlement au CSAO, il faut avancer dans la mise en œuvre des IOV par les OSC des pays concernés en plus d’un suivi plus spécifique assuré par les pasteurs.

 

Le travail consiste à faire une compilation des notes et briefing / lobbying note sur le suivi de la charte en 2012. Les éléments d’information collectés au cours de la mise en œuvre seront analysés en fin de crise à travers les indicateurs par pays.

 

L’objectif de l’étude est de fournir aux OSC du Niger, une base d’informations objectives, utiles pour évaluer le niveau d’engagement des acteurs vis-à-vis de la charte. (télécharger le rapport)

1 vote. Moyenne 4 sur 5.

Ajouter un commentaire

Anti-spam