Le conflit entre occupants illégaux des espaces aéroportuaires et les autorités du ministère des Transports est désormais ouvert. L’appel, lancé aux occupants des espaces de l’aéroport de Niamey par les autorités du ministère des Transports, est tombé dans les oreilles de ses destinataires.
Déjà, à la réception du message bien parvenu, les personnes concernées se sont organisées pour voir par où prendre le taureau. Une situation conflictuelle aux lendemains incertains par rapport à laquelle il faut, dès à présent, prendre des dispositions nécessaires. Depuis quelques jours, au niveau du quartier Pays-Bas, on assiste à une levée des boucliers des occupants des espaces incriminés qui ont fait bloc pour contrecarrer la décision ou la menace du ministre en charge des transports. Un communiqué du ministère des Transports en date du 9 avril 2013, qui a défilé sur les écrans des télévisions et dans les colonnes de plusieurs organes de presse, sommait tous ceux qui occupaient certains espaces aéroportuaires de la zone de l’aéroport, de déguerpir d’ici le 5 mai 2013.
Un délai à partir duquel, les autorités se chargeront d’appliquer la loi sans ménagement, ‘’pour libérer et sécuriser le domaine aéroportuaire afin de préserver la sécurité des vols, des personnes transportées, des installations aéroportuaires et des habitants’’, indique- t-on. ‘’Il nous a été donné de constater une recrudescence de la pression foncière irrégulière et la prolifération des appropriations et occupations illégales du domaine aéroportuaire réservé de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, malgré les interdictions.’’, libellait le communiqué.