Le vendredi 16 avril 2013, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) a animé un point de presse pour faire la situation de ses activités. A cette occasion, le président de cette institution a toutefois tenu à préciser que la HALCIA fait des investigations, mais jamais de recouvrement.
Il a ainsi exposé quelques 18 dossiers de détournements de deniers publics, 9 dossiers de concussion, 5 de fraudes douanières, 4 cas de délits de favoritisme, 2 cas de trafic d’influence et plusieurs cas de faux diplômes pris en charge dans une seule procédure. Les mis en cause sont des fonctionnaires de l’administration publique, des personnalités politiques y compris ceux exerçant des hautes fonctions.
C’est à partir de janvier 2012 que la HALCIA a commencé à être opérationnelle. Du coup, elle a enregistré un nombre de plus en plus croissant d’affaires de corruption et d’infractions assimilées. Les saisines viennent beaucoup plus de l’intérieur du pays que de Niamey. À la date du 31 Mars 2013, la HALCIA a enregistré 105 affaires auxquelles il faut ajouter 60 rapports provenant de l’Inspection Générale d’Etat pour exploitation tandis que la ligne verte du ministère de la Justice qui n’a en charge que les faits relevant du judiciaire lui renvoyait 27 dénonciations qu’elle estimait hors de sa compétence soit au total 192 affaires.