Menace à peine voilée de motion de défiance, attaques en règle de quelques députés de la majorité, insubordination, le Président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou en a avalé au cours de la session ordinaire qui vient de s’achever le lundi 2 décembre dernier.
Et telle la bête qui rumine, il n’a pas raté l’occasion, celle-là même qui relève de son pouvoir discrétionnaire, à savoir son discours, pour vomir sa colère. Dans l’allocution qu’il a prononcée le 2 décembre dernier devant les honorables députés, les caméras des télévisions et des nombreuses personnalités, le Président de l’Assemblée nationale est redescendu de son perchoir de la 2ème haute personnalité du pays pour « guerroyer » avec la tenue de l’opposant. C’est de bonne guerre, dira l’autre. Pour « Youri boy », la situation politique est loin d’être rose, et la démocratie terriblement menacée. C’est tout un chapitre que Hama Amadou a livré sur la corruption, le mal du 21ème siècle nigérien érigé en mode de gouvernance sous la 7ème République. Les députés frondeurs de l’opposition particulièrement vont en prendre pour leur compte :