Dans la zone sahélo-saharienne, les militaires français et américains se croisent discrètement sur le terrain. Au Niger, sur l’aéroport de Niamey, ou en Mauritanie à Atar, ils partagent les mêmes plateformes. Au Niger, des cadres de l’armée américaine et des personnels privés sous contrat ont assuré la mise en œuvre des drones RQ-9 Reaper, déployés en 2013 au profit de la force Serval, durant les opérations au Mali.
Depuis, la France a décidé d’acheter en urgence deux drones du même type, et une station de contrôle au sol. Les systèmes, prélevés sur les stocks initialement destinés à l’US Air Force, sont arrivés il y a quelques jours à Niamey. Six premiers pilotes français ont été formés fin 2013 sur la base américaine d’Holloman, au Nouveau-Mexique.
 
         La lutte contre le terrorisme est désormais le maître mot de la présence française en Afrique. Pour opérer dans une zone immense, allant de la côte Atlantique de l’Afrique jusqu’au golfe d’Aden, en passant par les sables du Sahara, l’armée française va adopter une nouvelle posture, plus réactive, en multipliant les points d’appui.
La lutte contre le terrorisme est désormais le maître mot de la présence française en Afrique. Pour opérer dans une zone immense, allant de la côte Atlantique de l’Afrique jusqu’au golfe d’Aden, en passant par les sables du Sahara, l’armée française va adopter une nouvelle posture, plus réactive, en multipliant les points d’appui.