Le Lun 14 nov 2011
Par Laouali Sallaou
‘’Après tant d’années d’utilisation, je souhaite mener des travaux de réfection dans le bâtiment qui vous sert de siège. L’envergure desdits travaux nécessitera l’évacuation temporaire du bâtiment. C’est pourquoi et conformément aux clauses du contrat de bail, je voudrai vous signifier la fin du contrat de bail avec trois mois de préavis à partir du 31 décembre 2011’’.
Ce sont là les termes d’une lettre en date du 09 novembre 2011 adressé par le propriétaire de la maison qui sert de siège à la Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama) de Mahamane Ousmane. Normal, dira-t-on. Mais surprenant pour des milliers de militants du parti vert qui sont stupéfaits du fait que leur parti, après tant d’années, n’ait pas acquis un siège sur fonds propres. Mais au-delà le cas de la CDS soulève la problématique du fonctionnement des partis politiques qui, pour la plupart, après 20 ans d’existence pataugent encore dans l’informel, sans siège, sans comptabilité et sans administration. Une situation qui interpelle les pouvoirs publics qui doivent donner un coup de balaie dans cette fourmilière politique.