Le Dim 13 mai 2012
''Ce nouveau prix du kilogramme de l'Uranium nous permet d'espérer des recettes supplémentaires de l'ordre de 8 milliards ...''
Monsieur le ministre d'Etat, le secteur des mines et celui du pétrole constituent les secteurs les plus porteurs en termes de dividendes pour notre pays. Quel est aujourd'hui le potentiel minier dont regorge le Niger ?
Notre sous-sol recèle d'importantes réserves en uranium, en charbon, en fer, en phosphates et calcaires.
Avec quelque 300 000 tonnes d'uranium métal de ressources, notre pays, qui est le 4ème producteur mondial de ce métal, est également parmi ceux qui détiennent les réserves les plus importantes. Nos réserves nous garantissent une production d'au moins 40 ans.
Nos réserves en charbon s'élèvent à près de 75 millions de tonnes réparties entre les gisements d'Anou Araren et Salkadamna. L'estimation partielle des réserves du fer de Say donne 1,2 milliard de tonnes. Le massif de Termit, qui est dans la nouvelle zone classée, a un potentiel important à confirmer. Nos réserves en calcaires sont énormes, ce qui justifie l'existence, en dehors de la cimenterie de Malbaza en cours d'agrandissement, de plusieurs projets de nouvelles cimenteries, à Kao et Tamaské notamment. Nos réserves en or sont de l'ordre de 11 tonnes. Ceux de manganèse, cuivre, molybdène et nickel sont plus modestes, tandis que les réserves en phosphates et gypse ne sont pas bien définies. Plusieurs centaines d'indices de diverses substances ont été identifiés dans notre pays. Plus de 100 permis de recherche sont en cours de validité et contribueront à cerner davantage notre potentiel.