Le Dim 26 fév 2012
Ecrit par Daouda Adamou
L’assainissement des Finances publiques est une èquation difficile à équilibrer. Le Général des Corps d’armées Djibo Salou a essayé de le faire, l’on a vu le résultat. Le président Issoufou Mahamadou a pris l’engagement dès le 7 avril 2011 de le réaliser mais a près d’un an d’exercice du pouvoir, les choses tardent à se concrétiser. Les Nigériens sont impatients pour les résultats de l’opération. Existe-t-il un autre schéma pour y parvenir ?
Depuis le 07 Avril 2011, le Président de la République a pris l’engagement d’assainir les finances de l’Etat. D’Avril 2011 à maintenant, le schéma est en marche pour traquer les délinquants financiers, ennemis jurés du Niger. Mais cette façon de faire est truffée d’embûches, vu la lenteur des actions et la tournure qu’elles prennent, toutes salutaires pour le développement du pays. Assainir les finances d’un pays procède d’un courage ardent et d’une volonté farouche d’oeuvrer pour la bonne gouvernance économique et démocratique.
Dans tous les cas de figure, des règles existent pour gagner ce pari très compliqué en Afrique au Sud du Sahara. A s’en tenir aux dires des uns et des autres, dans les 4 coins du Niger, les avis sont partagés par rapport à l’élan du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou dans son combat contre les détournements des deniers publics, les passe-droits, l’enrichissement illicite. Tantôt il est taxé d’être lent dans ses actes ; tantôt l’on se dit que ça va venir. L’un dans l’autre, beaucoup de dossiers sont en suspend et les citoyens attendent de voir clair dans cette affaire de châtiment des délinquants financiers de l’Etat.