En attendant la validation de ces résultats par le Conseil constitutionnel de transition, la coalition qui a porté le candidat du PNDSTarayya à la présidence de la République est véritablement aux anges. Bien que célébrant cette victoire dans l’humilité, il faut souligner que le peuple Nigérien s’est exprimé en faveur des forces démocratiques, en votant massivement le candidat du PNDSTarraya. Cette victoire est la résultante d’un long combat ponctué de bravoure et d’espérance. En effet, la constance de l’engagement des forces démocratiques en vu d’une rupture et surtout d’un assainissement du jeu politique a fini par porter ses fruits. La population nigérienne vient de prouver par ce vote que la République a besoin de respectabilité.
Pour concrétiser cet état de fait, elle vient de démontrer au monde entier qu’il est possible au Niger de départager pacifiquement la classe politique quand le jeu est transparent. Le peuple nigérien a pris toute la mesure du devoir qui lui incombe ; celui d’élire des hommes et femmes valables. Elle a pris conscience qu’elle doit placer des hommes de valeur au sommet de l’Etat. Car la République a aussi besoin de personnalités intègres, loyales et aptes à tenir les engagements pris devant Dieu, et devant les Hommes. Des hommes qui pourront garantir, à travers leur saine gestion du pouvoir politique, l’épanouissement de tous les Nigériens, sans aucune distinction. Ce sont là quelques exigences fondamentales dans la marche des nations modernes tournées vers l’instauration de l’Etat de droit.
Le samedi 12 mars dernier, les Nigériens ont voté le candidat des forces démocratique, Elhadj Mahamadou Issoufou pour non seulement sévir mais aussi pour démontrer qu’au Niger l’heure est révolue où un élu, fut-il un président de la République, agira comme s’il est propriétaire de la nation. L’heure est révolue où le Niger traînera encore les pieds par la seule faute de ses dirigeants politiques sensés lui assurer le bien-être. Après 15 années d’oppositions constructives sur fond d’ambitions légitimes pour le Niger, Elhadj Mahamadou Issoufou, par le biais du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarraya) et le soutien de certaines formations politiques, accède enfin à la magistrature suprême de notre pays. Il vient de l’emporter ‘’haut les mains’’. Subséquemment à la validation de ces résultats par le Conseil constitutionnel de transition qui interviendra dans une dizaine de jours, il deviendra ainsi le premier président de la 7ème République.
En mandatant Elhadj Mahamadou Issoufou à présider aux destinées de notre chère patrie, le Niger, la population nigérienne vient de porter son choix sur un homme dont les qualités d’homme d’Etat sont indiscutables. Avec un peu de recul et surtout de bon sens dans les analyses, on se rend compte que Elhadj Mahamadou Issoufou est réellement destiné à diriger un pays. L’homme, selon ses proches, est d’un sang froid impeccable et d’une hauteur d’esprit inégalée. Ingénieur de mines, Mahamadou Issoufou a occupé plusieurs postes politiques qui lui ont permis de prouver ses compétences d’homme d’Etat. Il a été premier ministre, président de l’Assemblée nationale avant de conduire quinze ans durant l’opposition politique. Trois fois candidats malheureux aux élections présidentielles (1993,1999 et 2004), à 58 ans le nouveau Président, Mahamadou Issoufou sera face aux multiples défis de développement auxquelles le Niger fait face. Le ‘’Guri dai dai lokaci : InchaAllah’’ a finalement abouti !