Au Niger, l’opposition a suspendu mardi sa participation à l’audit du fichier électoral qui devait s’achever le 18 décembre, et a réclamé l’intervention d’un « cabinet international, indépendant et crédible ».
Le pouvoir et l’opposition étaient tombés d’accord, samedi 12 décembre, pour un audit du fichier électoral, qui devait s’achever vendredi 18 décembre. Las, cet accord n’aura duré que trois jours. « Nous avons suspendu notre participation aux travaux du comité », a ainsi indiqué à l’AFP un responsable de l’opposition, qui a estimé les délais trop court.
« L’audit doit se faire avec un cabinet international, indépendant et crédible », a quant à lui expliqué, sur une télévision locale, Ousseini Salatou, le porte-parole de l’opposition, qui menace de boycotter le scrutin. L’essentiel est d’avoir un fichier propre qui a l’accord de tout le monde », a-t-il ajouté, en accusant le pouvoir de mauvaise volonté.