Majorité et opposition Le bras de fer

Un peu partout à Niamey et dans les autres régions du pays, les gens se plaignent de la rareté des sous. Concernant l’initiative 3 N, M. Seni Oumarou a trouvé la formule ridicule car selon lui, comment est-ce qu’on peut nourrir tout un peuple avec de la salade, du chou, des carotte et autres cultures maraichères ? Le Niger fait face à des cycles répétés de famine, on devrait trouver la solution avec des produits de base tel que le mil, le sorgho et le maïs etc. Et l’on doit encore prévenir cette situation en mettant de l’argent à côté et un stock important et non pas s’atteler au programme d’urgence qui sert à produire des aliments qui ne serviront à la population que de goûter ! La question centrale effleurée par le chef de fil de l’opposition était celle du pétrole devenu depuis peu, l’épine dorsale de tous les nigériens. Sur ce plan, M. Seini Oumarou a dit avoir adressé une correspondance au ministre du pétrole pour lui expliquer qu’ils étaient prêts à faire le débat pour montrer par A + Y que le gouvernement peut baisser les prix étant donné que le litre sort de la SORAZ à 336 F CFA. Mais selon lui, jusqu’à présent le ministre n’a pas réagi face à cette proposition. Mais M. Sanoussi Jackou membre de la mouvance et économiste de formation voit le problème soulevé par Seini Oumarou d’un autre angle. Selon lui, cette histoire de pétrole est une affaire économique et mérite d’être traité telle quelle. Il disait un peu plus loin que la plupart des nigériens confondent l’intérêt général à l’intérêt collectif. Hors ce sont deux concepts diamétralement opposés. L’intérêt collectif est celui qui fait profiter beaucoup plus de gens pour ne pas dire la nation entière. Selon lui, sur cette affaire de pétrole, c’est avant tout l’intérêt collectif qu’il faut d’abord primer, celui qui est de faire rentrer un bénéfice qui puisse rentrer dans les caisses de l’Etat afin de réaliser certaines infrastructures comme les routes, les hôpitaux, les écoles et autres réalisations profitables aux citoyens. Pour ce qui est de la construction des classes, M. Jackou a demandé au chef de fil de l’opposition de mener ses propres investigations afin de connaître le nombre de classes fabriqué car ce n’est pas au gouvernement de le lui dire. En sommes nous pouvons tirer une conclusion qui est celle de faire comprendre aux lecteurs qu’il est trop tôt pour juger les actions d’un président qui s’étalent sur une période de 5 ans, alors qu’on en a fait qu’un. En tout état de cause, le président de la République Son Excellence M. Issoufou Mahamadou est nigérien, M. Seini Oumarou est aussi nigérien. Tous les deux veulent le progrès de leur cher et beau pays. Chacun veut voir son pays prospérer mais c’est seulement la manière de conduire qui diffère.