Les ennemis de la paix sociale au Niger nous guettent, ils attendent un petit faux pas de notre part, soyons vigilants et tolérants entre nous.
La solution raisonnable : abandonnons: l’orgueil, la haine, la mauvaise foi, pour retourner autour d’une même table afin de penser avec sérieux les solutions qui s’imposent à nos petites divergences.
Le pouvoir se devrait de faire le premier pas en demandant au comité chargé de dialogue social d’approcher l’autre camp, le camp de la contestation de la loi de finances 2018. Je me permets de le rappeler, évitons de mêler le chef suprême de l’administration, le Président de la République au débat.
Car en cas d’un consensus, ou de nécessité, c’est lui l’arbitre. C’est le garant de l’unité nationale, c’est le père de la nation. Le peuple souverain du Niger a voulu, par la volonté de Dieu Le plus Puissant que ça soit ainsi.
Le Président de la République jusqu’à preuve du contraire, jouit de la légalité républicaine et de la légitimité populaire.
Il n’a pas de problème de légalité et de la légitimité. Cessons donc ces marches de démonstration de force , retournons au dialogue franc et constructif. À bon entendeur salut !