Il semble aussi que les tentatives de l’Etat à re-privatiser SahelCom et Sonitel, après leur nationalisation , auront été vaines, de potentiels repreneurs trouvant soit trop cher le couple soit inopportun de « racheter » des entreprises en « grandes difficultés », comme le mentionne un rapport de l’ARTP.
Le procédé, le moins pire a été donc de « jumeler » les deux compagnies, donnant ainsi naissance à « Niger-Telecom » dont l’objectif est de « rationaliser » l’offre et la gestion des deux entreprises….
Il eut donc fallu mettre Niger-Télécom à l’abri des contingences « politico-digestives », en dehors du « gâteau » de partage, et espérer d’elles une remise en forme pour rattraper leur retard et booster les chiffres…
Que neni ! A l’instar de toutes les entreprises publiques, Niger- Télécom tombe ainsi dans l’escarcelle politique, qui plus, avec comme (seul) critère de promotion dans la gestion,….la carte du parti politique. Un politicien arrive ainsi à la tête de l’entreprise. Il semble qu’il y avait adéquation « poste/profil »….
Sauf que la mue de Niger-Télécom, à travers la location d’un bâtiment privé, dévoile ainsi un mode de vie visiblement extravagant, surtout que Sonitel et SahelCom, disposaient à elles deux, toutes de grands espaces pour faire office de « Direction Générale», y compris pour un DG….député !
Nous sommes certes dans un monde de frime, dans un univers où le « paraître » supplante « l’être », mais tout de même….C’est renversant !
Il faut certes que le DG soit mieux loti, mais et si on avait commencé par un« bon logement» de la desserte en Internet, en téléphonie…