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Sorcellerie et politique Que cherche cet ancien dignitaire en mettant sciemment des chevaux à la diète noire ?

Le Ven 23 nov 2012 0

La question mérite d’être posée lorsqu’on sait que cet ancien dignitaire du régime, aujourd’hui, député national n’est pas à bout des richesses accumulées.

Mais, c’est connu de tous, le combat politique se déroule sur tous les terrains et en tout moment à telle enseigne que même des esprits cartésiens, à l’exemple de l’ancien Président Français Jacques Chirac, s’adonneraient à la sorcellerie pour confirmer leur chance et éloigner un mauvais sort. Que cherche donc ce nomade, normalement lié, d’un lien sacré, aux animaux en affamant des chevaux blancs dont la chair est ensuite distribuée (en aumônes ?) aux fauves du musée ?

Un confrère a récemment publié un article parlant des marabouts des Présidents. Sa recherche est si précieuse qu’elle nous permet juste de nous rendre compte que les Présidents, généralement mythifiés par le subconscient collectif, sont des êtres humains comme le commun des mortels, qu’ils connaissent les mêmes angoisses. Et dans des tels cas, ils n’hésitent pas à avoir recours aux marabouts ou carrément aux sorciers. L’objectif étant de faire disparaître, d’une manière ou d’une autre, leurs angoisses sur le principe que la fin justifie les moyens.

Revenons à notre homme pour dire qu’il n’a certes pas été Président de la République. Mais c’est tout comme car, aux souvenirs de ses bons vieux temps, il avait des pouvoirs démesurés ou, en tout cas, c’est qu’il laissait croire jusqu’au jour où une bourrasque, imprévue et imprévisible, venue du côté de la compagnie d’appui, allait le ramener à la brusque réalité que l’homme, sa vanité mise de côté, n’est pas plus résistant que le roseau de la Fontaine. C’est cet homme qui va laisser deux pauvres chevaux, d’une blancheur sans tache, mourir, à petit feu, de faim.

Quand ils ont atteint un stade de non retour, faméliques comme une peau de chagrin, les côtes saillantes et incapables de se tenir debout par leur propre effort, c’est en ce moment seulement qu’ils ont été conduits au musée national pour servir de repas aux fauves. Au regard de cette absence totale d’humanité, l’on est obligé de se poser des questions. Quel sens caché revêt cette manière d’agir ? Quelle recommandation supérieure (transcendantale) peut pousser un homme sensé, encore en possession de son esprit, à affamer une pauvre bête juste pour l’abandonner comme ripaille aux lions ?

Mais, selon quelques connaisseurs en sorcellerie que nous avons interrogés cela peut avoir une double explication. La première hypothèse va dans le sens de dire que le régime en place va subir le même sort que ces pauvres chevaux. Les différents stades de leur amaigrissement vont correspondre aux difficultés que le régime connaîtra pour commencer son déclin avec leur mort. Pour la deuxième piste, il faut rappeler que le gourou de ces chevaux est en mauvaise posture depuis l’engagement de l ’opération « assainissement » par les autorités actuelles. Un de ses nombreux dossiers lui a valu la levée de son immunité parlementaire.

En clair, il fait partie de ces députés sans protection sur qui peut s’abattre à tout instant, comme l’épée de Damoclès, le courroux de la justice. Alors pour se protéger, disons pour noyer le poisson dans l’eau et que, au grand jamais, que ses dossiers ne refassent surface, il fallait procéder par ce sacrifice. Naturellement, entre l’inhumanité vis-à-vis, somme toute, d’un animal et la perte de la gloire, le choix n’a pas été difficile. Quelles soient les prétentions cachées derrière cet acte, il faut reconnaître qu’il est ignoble, que la justice – celle de Dieu en tout casest imparable.

C’est pourquoi chaque homme d’Etat doit suivre sa pente en montant, selon les mots Malesherbes. Et même si la sorcellerie est difficile à prouver devant la justice qui a soif des preuves matérielles, chacun doit accepter le fait de Dieu : la roue tourne !

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