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Actualités

Mamoudou Djibo doit se taire

Le Sam 20 mars 2010

Mamoudou Djibo doit se taire

Écrit par A S (Le Courrier N° 96 DU 18 MARS 2010)

Lors de la rencontre CSRD/Partis politiques, tenue le samedi 13 mars 2010, à l’Auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères, le président du parti Murna Farahan, Mamoudou Djibo s’est érigé en donneur de leçons. Il insinué la disqualification des certains leaders politiques. Alors même qu’il a été un grand artisan de la 6ème République, du lot de ceux là même qui ont soutenu l’assassinat de la 5ème République et par con- séquent de la Démocratie et de l’Etat de droit. Sur un tout autre plan, l’homme de Karma est loin, de ce qu’il veut paraître. Récemment encore, son nom a été cité par un de nos confrères dans certaines affaires. Par conséquent, il doit savoir tenir sa langue. Revenons à ses propos, où il disait que « dans les mêmes conditions de température, les mêmes causes produisent les mêmes effets ». 
Doit-t-on comprendre que si la junte lui donnait l’occasion, il serait encore prêt à participer à la démolition de la Démocratie et de l’Etat de droit ? On le comprend bien, lui, dont le parti a été incapable de dénicher ne serait-ce qu’un député dans sous leur propre République bananière. Même si le Niger était à terre, le président du parti Murna Farahan ne doit et ne peut le diriger.

L’ALMANACH DES TAZARCHISTES

Le Sam 20 mars 2010

L’ALMANACH DES TAZARCHISTES

Écrit par Ayouba Karimou (OPINIONS N° 102 du 17 Mars 2010)

Vous vous rappelez sans doute, votre journal avait publié dans ses mêmes colonnes la galaxie des tazarchistes qui faisait une revue non exhaustive de tous les tazarchistes, c’est-à-dire, de tous les hommes et les femmes de ce pays qui ont fait de l’apologie de la violation de la Constitution du 09 août 99 leur évangile. Ils n’étaient point des fous, contrairement à ce que pensaient certains observateurs, c’est délibérément et de façon pleinement consciente qu’ils avaient décidé de fouler du pied la Loi fondamentale votée par la majorité du peuple nigérien, uniquement pour les délires mégalomaniaques d’un homme qui a fait du pouvoir pour le pouvoir l’alpha et l’oméga de son existence. Evidemment, l’unique motivation de ces tazarchistes ne résidait point dans une indifférente adhésion à la volonté du satrape, mais trouvait aussi sa justification au confluent d’intérêts personnels basés sur l’affairisme au plus haut sommet de l’Etat. 
Pendant tout le temps que cette imposture tazarché avait duré, les démocrates nigériens, sans exception, étaient passés complètement à côté de la plaque pour avoir cru chercher son antidote au plan politique et juridique, en voulant faire comprendre à Tandja Mamadou et à ses thuriféraires que sa sixième république était une caricature et non un régime politique. Aujourd’hui, comme le dit un proverbe du terroir, tout ce qui pourrit dans l’eau finit toujours par remonter en surface. En effet, la refondation n’était rien d’autre qu’un ramassis de petits voyous, guidés exclusivement par des motivations affairistes, et qui avait naïvement cru profiter de la sénilité d’un homme de 72 ans pour accaparer les ressources publiques à des fins personnelles ou claniques. A présent, et avec retard, les démocrates nigériens, effarés, découvrent dans toute son horreur, l’immensité des crimes économiques que Tandja, sa famille et son clan ont perpétrés, délibérément, comme de petits voleurs de Habou Ganda ! Aujourd’hui, à la demande pressante de nombreux lecteurs, nous reve- nons sur ces hommes et ces femmes, ces gens qui ont oublié que le Niger, notre bien commun, n’est pas une boutique familiale qu’on peut gérer avec du paternalisme doublé d’un mercantilisme, le tout enrobé dans un élan mafieux. Après donc la première partie, en voici la seconde.

DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC: Le président s’empare du groupe électrogène !

Le Sam 20 mars 2010

DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC : Le président s’empare du groupe électrogène !

Écrit par Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 499 du 17 Mars 2010)

A la demande des nouvelles autorités de Niamey semble-t-il, l’institution dirigée par le président du RSD-Gaskiya Cheiffou Amadou a été vidée la semaine dernière de tous les biens meubles et autres logistiques. Selon les riverains du CESOC, c’est à bord d’un grand camion que tous les effets ont été transportés vers un lieu sûr. Dans cette précipi tation née de déguerpissement forcé, on apprend que le président du Conseil Economique Social qui ne s’attendait pas à une telle opération et sans nul doute offusqué par cet empressement, se serait emparé d’un groupe électrogène. Selon nos sources, après avoir repris son souffle, l’ex président s’étant rendu compte que cette machine très prisée en cette période de délestage ne lui appartient pas, va ordonner son renvoi illico presto. Il va même par la suite s’assurer si cette machine est remise à qui de droit. Par ailleurs, on apprend aussi que le contrat de location du siège abritant le CESOC a même été résilié. Nul ne sait pour l ’ instant les vraies raisons de ce déguerpissement, mais à première vue le CESOC qui a établi son quartier général sis à l’immeuble Mereda, est en passe d’être enrayé de ces institutions nées au lendemain des élections de 2004. 

APRES LE COUP D’ETAT DU 18 FEVRIER AU NIGER: L’EX-MINISTRE DE LA COMMUNICATION DE LA REFONDATION ARRETE

Le Mer 17 mars 2010

APRES LE COUP D’ETAT DU 18 FEVRIER AU NIGER: L’EX-MINISTRE DE LA COMMUNICATION DE LA REFONDATION ARRETE Écrit par I.A. Le jeune ministre de la communication de la refondation de la République du Niger, Moctar Kassoum a été arrêté dans la nuit du lundi à mardi 16 mars 2010. En effet, depuis l’intervention des militaires sur la scène politique, interrompant de fait leur lancée de destruction de la démocratie, le ministre Kassoum a sorti deux communiqués de presse pour demander la libération du Président déchu Mamadou Tandja. Il est actuellement détenu à la police judiciaire de Niamey pour, officiellement, «troubles à l’ordre public» suite à une déclaration qu’il a rendu publique courant semaine dernière. Selon certaines sources, au moment du coup d’Etat, tous les ministres auraient signé un papier selon lequel ils vont tous garder le silence et qu’ils ne feront rien qui va à l’encontre de la réconciliation des nigériens après le coup d’Etat et qui va entraver les actions de la junte putschiste. Pour l’instant, nul ne sait le sort qui lui sera réservé. Les prochains jours nous édifierons !

GESTION DE LA TRANSITION PAR LE CSRD: OBLIGATION DE RESULTATS...

Le Mer 17 mars 2010

GESTION DE LA TRANSITION PAR LE CSRD: OBLIGATION DE RESULTATS... Écrit par A.I. (Le Canard déchaîné N° 419 du 15 mars 2010) « Ça ne vient pas de là » a dit le putois à ceux qui tentaient de lui fermer la gueule pour l’empêcher de lâcher la seule et unique arme de défense, d’attaque et de chasse dont Dieu, dans son infinie Sagesse, l’a dotée. Ainsi pour la junte qui prit le pouvoir au Niger un jour du 18 février 2010. La victoire n’est pas dans la prise du pouvoir ni dans sa gestion. Elle réside dans la production des résultats palpables ! En cette matière, quels signaux forts envoient les derniers actes posés par le Président du CSRD ? Les manœuvres enclenchées, pas au sens militaire du terme, nous mènent-elles vers une fin de transition réussie, ce n’est pas trop tôt de l’envisager- ? Après la formation du 1er ( ?!) gouvernement de la transition, « Le Canard Déchaîné » a déploré les ratés qu’on peut verser sur le compte du système PAC (Parents, Amis et Connaissances). Mais ‘enfin, le CSRD nommera toujours un Nigérien qui sera PAC de quelqu’un, nous dira-t-on. La préoccupation est que cela ne devienne pas un système de gestion de l’Etat sous la transition militaire du CSRD.

HAMA AMADOU BIENTOT A NIAMEY

Le Mer 17 mars 2010

Hama Amadou bientôt à Niamey

Écrit par Le Canard déchaîné N° 419 du 15 mars 2010

L’information est officielle. La Justice vient de lever les faux mandats d’arrêts contre les personnalités politiques dont Hama Amadou. Ce dernier qui devrait rentrer normalement après le coup d’Etat a pris tout son temps pour rester quelques moments à l’extérieur. Les raisons sont toutes simples : après le coup d’Etat, il a décidé de ne pas rentrer rapidement pour ne pas « gêner » les nouvelles autorités en place et éviter ainsi d’être qualifié comme le parrain du coup d’Etat. Il a profité de son séjour prolongé pour remercier tous les pays et les amis qui l’ont aidé et soutenu dans cette rude épreuve. A présent que tout est rentré en ordre, il sera bientôt parmi nous.

L’AUTOCRATISME REVOLU AU NIGER ?

Le Ven 05 mars 2010

L’autocratisme révolu au Niger ?

Écrit par STJ (Roue de l’Histoire n° 497 du 03 Mars 2010)

Le nouveau chef d’Etat du Niger, le chef d’escadron, Salou Djibo s’est adressé solennellement à la Nation dans la nuit du dimanche 29 février au lundi 1er mars 2010. Cette déclaration, la première du genre de la part du nouveau chef de l’Etat du Niger, a permis de voir le personnage, en chair et en os et surtout de visage complet. Ce qui importe beaucoup dans cette apparition du chef de la nouvelle junte militaire nigérienne, c’est moins la présentation et la mise du personnage que ses propos, martelés d’une voix fraîchement sortie de l’anonymat.

LE SORT QUI ATTEND L’ANCIEN PRESIDENT: TANDJA SERA JUGE...

Le Ven 05 mars 2010

Le sort qui attend l’ancien président: Tandja sera jugé...

Écrit par Norbert (Le Courrier du N° 94 DU 4 MARS 2010)

Quel sort pour l’ancien président Mamadou Tandja ? Plus de deux semaines après le coup d’Etat qui l’a renversé, la question reste toujours d’actualité. Selon des nombreuses supputations, Mamadou Tandja sera traduit en justice pour crimes politiques et économiques. En attendant que les choses se précisent, les investigations se poursuivent. On parle de plusieurs dossiers qui sont en train d’être passés au peigne fin. Six (6) ministres, les plus importants du système de la « Refondation de la République » sont détenus entre les mains de la junte et auraient fait plusieurs aveux. Il s’agit de l’ancien Premier Ministre, Ali Badjo Gamatie, des anciens ministres Abouba Albadé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la D é c e n t r a l i s a t i o n , Mahamane Ali Lamine Zeine de l’Economie et des Finances, Garba Lompo de la Justice et de Mohamed Abdoulahi des Mines et de l’Energie. Vrai ou faux, on susurre l’interpellation de l’ancienne Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, Mme Afizou Saadé Soulèye, la gardienne des affaires du Programme Spécial de Mamadou Tandja, un dossier qui continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Outre les soupçons de crimes économiques qui pèsent sur sa tête, Tandja est responsable d’une autre catégorie de crime de lèsemajesté, à savoir le crime politique. La violation de la loi fondamentale par Tandja et ses acolytes, elle, n’a pas besoin d’une quelconque investigation.

 

Le crime politique de Tandja est avéré par une succession d’événements : dissolution de la Cour Constitutionnelle de Madame Salifou Fatimata Bazèye, suspension de certains articles de la Constitution du 9 août 1999, organisation du référendum du 4 août 2009…, tout cela en violation de la loi fondamentale du pays, toutes choses condamnées par l’écrasante majorité des Nigériens et la Communauté Internationale. L’un dans l’autre, le jugement de Tandja est attendu avec une certaine passion. Pour des nombreux observateurs, il faut faire un exemple, un bon exemple, battre les morts pour faire peur aux vivants.

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