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Les députés nationaux adoptent le projet de loi des finances 2018 équilibré en recettes et en dépenses à un montant de 1 900,86 milliards FCFA

Le Mer 29 nov 2017

Deputesvote2016    Après une longue journée de débats, les députés nationaux en session ordinaire, ont adopté hier nuit, le projet de loi des finances pour l’année 2018, déterminant le budget général de l’Etat, arrêté en recettes et en dépenses à un montant de 1 900,86 milliards de francs FCFA. À l’issue du vote, le budget a été ainsi adopté par 133 voix pour, 29 voix contre et 1 une abstention.
Dans son intervention devant la représentation nationale après le vote, le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi s’est vivement réjoui de l’adoption de ce projet de loi de finances.

(Nous y reviendrons).

Le ministre de l’Economie et des Finances, interpellé l'Assemblée Nationale

Le Lun 07 déc 2015

SeydousidibeassembleeDans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale par le Parlement, un groupe de députés de l’Opposition ont, par voie d’interpellation, posé un certain nombre de questions au Gouvernement relativement à la mise en œuvre de certains contrats découlant du partenariat public-privé. Les débats autour de la réponse du ministre de l’Economie et des Finances, M. Saidou Sidibé a donné lieu à un débat avec un temps d’antenne égal pour les cinq groupes parlementaires aux termes duquel débat, le ministre a repris la parole pour répondre à toutes les préoccupations soulevées. Nous publions dans leur intégralité les questions des députés et les réponses du ministre.

Questions d’interpellation du groupe de députés de l’opposition au ministre de l’Economie et des Finances
« Face à l’endettement et à la crise des finances publiques, la formule des contrats du Partenariat Public- Privé (CPPP) a été conçue pour répondre notamment aux besoins en infrastructures de certains pays. Par l’ordonnance 2011-07 du 16 septembre 2011 portant régime général des contrats partenariat public- privé, le Niger a souscrit à cette option ; ce qui lui a permis de conclure plusieurs conventions de ce type dont celles relatives respectivement au chemin de fer Niamey-Dosso, à l’achat de 150 ambulances et à la construction de la route Agadez- Arlit.

Retour sur le jour où Niamey a autorisé l’armée à pénétrer au Nigeria

Le Mar 10 fév 2015

Salifoupan2014Le Parlement a adopté ce lundi 9 février la résolution souhaitée par le gouvernement pour envoyer des troupes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé Boko Haram. Un vote adopté avec les voix de l’opposition, au nom de l’unité nationale.

« La résolution autorisant le président de la République à envoyer des troupes en République fédérale du Nigeria dans le cadre de la force mixte, multinationale dans le bassin du lac Tchad est adoptée. » C’est par ces mots qu’Amadou Salifou, président de l’Assemblée nationale du Niger, a entériné l’adoption du texte permettant aux forces nigériennes de traverser la frontière avec le Nigeria voisin pour combattre la secte islamiste Boko Haram.

HAMA AMADOU, le Prédicateur !

Le Ven 14 mars 2014

Ce discours tant attendu par l’ensemble des nigériens a été une grande surprise pour l’opinion nationale. De la partie introductive à la conclusion, le discours du président de l’Assemblée Nationale du Niger comprend environ 2 748 mots repartis comme suit : introduction au discours 342 mots soit 12%, hommage aux invités étrangers 1 208 mots soit 44% de l’allocution, pour la cause de sa famille et ses prières de malédictions 926 mots soit 34 % de son message et enfin pour la partie réservée à cette session parlementaire et à la conclusion dudit discours est composée de 272 mots soit 10% de son discours respectivement 211 et 61 mots. Voilà comment nous avons pu faire les statistiques de ce discours que les citoyens ont attendu. Jugez-vous-en.

Clôture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2013

Le Dim 08 déc 2013

Menace à peine voilée de motion de défiance, attaques en règle de quelques députés de la majorité, insubordination, le Président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou en a avalé au cours de la session ordinaire qui vient de s’achever le lundi 2 décembre dernier.

Et telle la bête qui rumine, il n’a pas raté l’occasion, celle-là même qui relève de son pouvoir discrétionnaire, à savoir son discours, pour vomir sa colère. Dans l’allocution qu’il a prononcée le 2 décembre dernier devant les honorables députés, les caméras des télévisions et des nombreuses personnalités, le Président de l’Assemblée nationale est redescendu de son perchoir de la 2ème haute personnalité du pays pour « guerroyer » avec la tenue de l’opposant. C’est de bonne guerre, dira l’autre. Pour « Youri boy », la situation politique est loin d’être rose, et la démocratie terriblement menacée. C’est tout un chapitre que Hama Amadou a livré sur la corruption, le mal du 21ème siècle nigérien érigé en mode de gouvernance sous la 7ème République. Les députés frondeurs de l’opposition particulièrement vont en prendre pour leur compte :

Interpellation à l’Assemblée Nationale Oua de l’Agriculture se cache aux élus du peuple

Le Ven 12 avr 2013

ouaseidoubonnet.jpgNe lisez pas Organisation de l’Unité Africaine devenue aujourd’hui Africaine ; prononcez ces syllabes ensemble et vous êtes en plein dans le mille. Pas dans le mil que son ministère aurait produit mais il s’agit bien de lui-même, monsieur le ministre de l’agriculture Oua Seydou.

C’est ce ministre somme toute pas du tout charismatique qui s’est excusé la semaine dernière quand les élus du peuple ont voulu l’entendre autour de cinq questions essentielles sur notre politique agricole. C’était vraiment une nécessité de premier ordre du moment où, avec le programme 3N, on ne sait plus aujourd’hui qui a en réalité la gestion du monde agricole au Niger. On a comme l’impression qu’il existe aujourd’hui deux ministères de l’agriculture, l’un avec OUA et l’autre sous la conduite de Allahouri qui semble beaucoup plus charismatique que l’homme de Bouza ou Madaoua (on ne sait plus sous la bannière de quelle entité cet Oua a été nommé).

Dans tous les cas, monsieur le ministre n’a pas daigné répondre à la sollicitation des élus du peuple alors même qu’il était à côté, juste dans les sillages de la région de Tillabéri. Il aurait juste fallu qu’il fasse un saut pour répondre à l’interpellation de la représentation nationale. Ensuite, il pourrait continuer son périple ; une opération qui a dit son dernier mot avec le discours prononcé la veille du 7 Avril par le président de la République. En effet, à quoi rimait tout ce ballet diabolique dans les régions si ce n’est pour préparer le discours en terme de plaidoyer que les Nigériens ont suivi le samedi soir ?

La conduite du ministre de l’agriculture est tout simplement un scandale que de tourner le dos aux élus du peuple, qui sont dix mille fois plus représentatifs que lui qui n’est venu que par une simple nomination. A moins que monsieur le ministre n’ait eu vent du tsunami que sieur Issoufou Mahamadou a déjà soulevé dans les rangs du gouvernement. Selon les rumeurs qui circulent, la nouvelle équipe gouvernementale serait déjà prête à être dévoilée au grand public. Alors, si monsieur Oua se savait déjà partant et qu’il aurait d’ores et déjà entamé son retranchement de désobéissance ? Car, figurez-vous que ne pas vouloir répondre à l’interpellation de l’auguste Assemblée Nationale est quand même un acte scandaleux.