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Actualités

REJET DU VOTE DES NIGÉRIENS À L’EXTÉRIEUR DU CALCUL POLITICIEN AU CANNIBALISME POLITIQUE...

Le Mer 15 sept 2010

Écrit par A.I. (Le Canard déchaîné N° 445 du13 septembre 2010) Sommes-nous devenus des êtres à part c’est-à-dire aimant à la fois le beurre et l’argent du beurre ? Ou bien, sommes-nous tout simplement incapables de nous émanciper ? Ces questions méritent plus que jamais d’être posées tant l’attitude de la classe politique nigérienne est ambiguë, pire, ambivalente. Tirons vite les leçons de leur rencontre, vendredi dernier, autour du Ministre de l’Intérieur qui avait planté le décor en ces termes : « ce que je vais vous demander c’est un consensus autour de cette question importante pour l’avenir de notre pays. Faut-il oui ou non maintenir le vote des Nigériens à l’extérieur !» Dans le cas d’un peuple austère et sérieux, les circonstances politiques actuelles de notre pays commandent de mettre l’intérêt général, nécessairement national, au-dessus de toute considération pour qu’à la fin de la transition militaire, remettre le Niger sur la rampe de la stabilité politique et institutionnelle et sur le chemin du progrès socioéconomique.

AMBIANCE DE LA RÉUNION

Le Mer 15 sept 2010

Écrit par (Le Canard déchaîné N° 445 du13 septembre 2010) La question du vote des Nigériens à l’extérieur est avant tout une question de droit, consacrée par la loi. N’est-ce pas Bazoum Mohamed du PNDS Tarayya : ‘’ C’est un argument de droit. Vous avez accepté au CCN que seulement dans les ambassades qu’il y aura le vote. C’est ce que la loi a dit. Et, donc, on respecte ce que la loi a dit. Quels sont les arguments qu’on peut invoquer ? On fait l’évaluation du coût financier mais de façon rigoureuse. Si ce sont des coûts rédhibitoires, nous, nous serons d’accord qu’on puisse pas tenir les élections parce que nous ne voulons pas remettre en cause les élections générales aussi au Niger’’.. En réalité, les gens ne sont pas venus pour donner au droit son droit. Alors, pour imposer la décision, on invoque la parade démocratique : la majorité. Amadou Djibo Ali dit Max de l’UNI calcule puis philosophe :

FIN DES CONSULTATIONS POLITIQUES SUR LE VOTE DES NIGÉRIENS À L’EXTÉRIEUR :EXIT LE VOTE DES NIGÉRIENS À L’EXTÉRIEUR POUR LES ÉLECTIONS AU COURS DE LA T

Le Mer 15 sept 2010

Écrit par Siradji Sanda (Le Sahel du Lundi 13 septembre 2010) Les consultations politiques entamées, le mercredi 9 septembre, sur le vote des Nigériens de l’extérieur ont pris fin, vendredi dernier, dans la salle de banquets de la Primature. Cette rencontre a regroupé toute la classe politique autour du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Cissé Ousmane, en présence du président de la CENI, des présidents de l’ONC et du CCN, du secrétaire permanent du Conseil national du dialogue politique (CNDP), des responsables du comité chargé de la reprise du fichier électoral et de plusieurs autres personnes ressources. Si l’objectif de cet exercice était de trouver un consensus sur la question du vote des Nigériens à l’extérieur, il faut dire que la tâche n’a pas été aisée pour le ministre Cissé Ousmane......

COLONEL GOUKOYE, PORTE-PAROLE DU CSRD SUR LA TÉLÉVISION NATIONALE

Le Jeu 09 sept 2010

Écrit par A.I. (Le Canard déchaîné N° 444 du 6 septembre 2010)

   En marge de la publication du communiqué du CSRD, le Colonel Goukoye, Porteparole du CSRD a entretenu les Nigériens des raisons qui les ont amenés à apporter des amendements de fonds au texte de l’avant projet de constitution. Au vu de la pertinence, de l’actualité et de la portée historique que ces propos pourraient avoir, nous vous les proposons avec quelques corrections.
 
Sur l’article 47 de l’avant projet de Constitution disposant d’un niveau Bac +3ans, le CSRD a décidé. Lisez plutôt les paroles de son porte-parole : « Nous sommes revenus sur cette mesure parce que nous sommes partis de deux considérations cardinales. La toute première, c’est que la fonction du Président de la République est sacrée. Et nous avons estimé, après réflexion, que cette fonction ne pourrait pas être liée à un quelconque niveau de formation. Nous avons donc décidé de lever cette barrière. La deuxième considération est partie d’expériences vécues dans certains pays qui avaient été dirigés par des Présidents qui n’étaient pas nécessairement les plus grands intellectuels du pays. Quelquefois, nous avons vu même des ouvriers ou en tout cas des gens qui étaient d’un niveau relativement moyen qui ont eu à diriger, et à bien diriger leur pays jusqu’à devenir un exemple, un modèle pour leurs concitoyens. Nous pensons très fortement que ce n’est pas tant le niveau qui est important pour être Président de la République. Le tout repose sur la légitimité populaire dont il jouit, sur son engagement et sur son patriotisme à développer son pays. »

 

ASSAINISSEMENT: LES RÉVÉLATIONS FRACASSANTES DE LAMINE ZEINE

Le Jeu 09 sept 2010

Écrit par Norbert (Le Courrier N° 121 DU 06 Septembre 2010)

  On se souvient que la semaine dernière, l’ancien Ministre de l’Economie et des Finances Mahamane Ali Lamine Zeine a passé quelques jours en garde à vue dans les locaux de la Police Judiciaire (PJ). Son interpellation avait trait à des frais de mission qu’il a indûment perçus et qui s’élèvent à plusieurs millions de FCFA. Même si par après, il a écopé d’une liberté provisoire par la justice, il n’en demeure pas moins que l’ex Ministre de l’Economie et des Finances a fait des révélations tonitruantes, des choses qui n’ont parfois rien à avoir avec ce dont il a été interpellé. Très paniqué, Mahamane Ali Lamine Zeine a balancé pas mal d’affaires. Il aurait mouillé l’Etat-major de l’armée du temps de Tandja, l’ex Premier Ministre Ali Badjé Gamatié et une Inspectrice d’Etat Fonds de l’armée : 25 millions par semaine au lieu de 11 autorisés.
 
Lamine Zeine aurait révélé que l’Etat-major de l’armée prenait chaque semaine 25 millions au Trésor au lieu des 11 millions auxquels elle avait droit. Comme quoi, la grande muette a également perçu ce à quoi elle n’avait pas droit.

 

AMENDEMENTS DU PROJET DE CONSTITUTION PAR LA CSRD: LA JUNTE MILITAIRE SAUVE SEINI OUMAROU ET FAIT DEUX POIDS DEUX MESURES !

Le Jeu 09 sept 2010

Écrit par Norbert (Le Courrier N° 121 DU 06 Septembre 2010)

  Le jeudi 2 septembre 2010, le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) a rendu publique ses amendements sur l’avant-projet de constitution. Entre autres amendements apportés par la junte militaire, la suppression de l’exigence de BAC + 3 pour le candidat aux élections présidentielles. Il faut signaler que cette disposition de l’avant-projet de constitution a fait l’objet de tiraillement. D’abord au Conseil Consultatif National (CCN) où faute de consensus, il a fallu passer au vote pour départager les partisans du maintien de cette disposition et les opposants. C’est à 46 voix pour contre 42 que le CCN avait entériné le maintien de cette disposition de l’article 47. Mais le débat était loin d’être fini. Il fut transporté dans la rue par les parties politiques de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la République (AFD/R) avec à leur tête le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) dont justement le candidat investi aux prochaines présidentielles en la personne du président du Parti, Seini Oumarou ne remplissait pas la fameuse condition de BAC + 3.

 

APRÈS LA LEVÉE DU VERROU BAC + 3 : SEÏNI OUMAROU INÉLIGIBLE ?

Le Jeu 09 sept 2010

Écrit par Asy (L’ACTUALITE N° 56 DU 7 SEPTEMBRE 2010)

 Les partisans de Seini Omar applaudissent, ils jubilent depuis que le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie a sauté le verrou du Bac + 3 pour être candidat à la présidentielle et la limite d'âge. Ainsi, ils se disent que désormais rien n'empêchera au président du MNSD-NASSARA investi par sa formation politique comme candidat aux prochaines élections présidentielles au début du mois d'août à Tillabéri à l'occasion d'un congrès ordinaire, de se présenter. Seulement, il se trouve que ce n'est pas fini pour Seini Oumarou et ses partisans. Cet homme qui aspire à diriger le pays a commis des impairs. Il y a tout d'abord cette affaire de curriculum vitae trafiqué. On se rappelle que pour mieux se présenter, le premier ministre qu'il était par la grâce de l'ex-président Tandja Mamadou, après le limogeage de Hama Amadou, il a été publié un CV dans lequel le président du MNSD-NASARA a écrit avoir obtenu le Bac G en 1970 au Lycée technique de Maradi. Or les investigations menées par ses adversaires politiques ont démontré qu'il n'y avait pas ce Bac là, l'année précitée. La précision est que c'est seulement en 1972 que la première promotion des bacheliers est sortie du Lycée technique de Maradi, dénommé plus tard Lycée technique Dan Kassawa. Ensuite toujours dans le CV, il était question d'un diplôme obtenu à Lyon en France. Ce diplôme supérieur d'une école de commerce pose problème également parce qu'il semblerait qu'il n'y avait aucune trace du passage de Seini Omar dans cette école.

 

Des évangélistes américains invitent à brûler un coran

Le Mar 07 sept 2010

Publié par le quotidien le FIGARO

 

 Ce n'était au départ que le projet d'une poignée d'évangélistes américains. C'est aujourd'hui une polémique mondiale. L'intention affichée du Dove World Outreach Center, une église fondamentaliste de Floride, de brûler en public un coran à l'occasion du 11 Septembre a forcé le général David Petraeus en personne à intervenir.

 

Dans un communiqué, le commandant des forces militaires en Afghanistan souligne le danger que l'autodafé ferait courir aux troupes américaines. «Les images d'un coran en flammes seront sans aucun doute utilisées par les extrémistes en Afghanistan et dans le monde pour exciter l'opinion et inciter à la violence.» L'ambassade américaine à Kaboul a de la même manière condamné cette «tentative délibérée d'insulter une communauté». Mardi, la Maison-Blanche s'est dite préoccupée par la situation.