Actualités

DURÉE DE LA TRANSITION: LE PM OFFICIALISE UNE PROLONGATION DE 3 MOIS !

Le Lun 06 sept 2010

Ecrit par Chérif S. Alassane (Notre Liberté N° 32 du 1er Septembre 2010)

 

 

Dans l’entretien « exclusif » qu’il a accordé à nos confrères de la Télévision Nationale et diffusé le samedi 28 août 2010, le Premier Ministre de Transition Mahamadou Danda a levé l’équivoque sur la polémique autour de la nécessité ou pas d’une prolongation de la durée de la transition en cours dans notre pays. En effet, répondant à une question du journaliste Omar Hachimou sur l’opportunité et la contribution éventuelle des feuilles de route remises aux vingt départements ministériels qui composent son gouvernement, le premier Ministre a annoncé que ces feuilles de route lui permettront d’évaluer les actions de ses ministres. Plus loin, Mahamadou Danda annoncera qu’il pourrait ainsi procéder à trois évaluations trimestrielles au moins sur l’efficacité de la politique menée par son gouvernement. La transition devant s’achever au plus tard le 11 mars 2010, cette projection d’évaluation de Danda pour les neuf prochains mois à effrayé plus d’un nigérien. L’on se souvient que le Conseil Consultatif National a accordé un délai de douze (12) mois pour cette transition et à ce jour plus de six (6) mois ont été grignotés par les autorités de la transition. Si l’on s’en tient aux propos du premier Ministre, qui du reste doit être bien informé du faite de sa position privilégiée, la transition sera prolongée d’au minimum trois (3) mois.

OBSERVATOIRE NIGÉRIEN INDÉPENDANT DES MÉDIAS POUR L’ETHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE :DÉCISION N°002/ONIMED/2010

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Le President Illa Kane (ONIMED)

  

Suite à l’article intitulé «  Les ratés du congrès » paru dans le N°04 du 04 au 16 août 2010 du Bimensuel Nigérien d’Informations Economiques et Sociales « Le Capital », le Secrétaire à la communication du MNSD-NASSARA, Monsieur Tamboura Issoufou a, dans une correspondance datée du 19 août 2010, saisi l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) pour diffamation. Monsieur Tamboura Issoufou a estimé que Monsieur Diouga Hamani, Directeur de publication du journal « Le Capital » et auteur de l’article incriminé, a « délibérément menti avec l’intention préméditée de nuire à ma crédibilité c’est-à- dire de porter atteinte à mon honneur par diffamation».

UNE NOUVELLE ALLIANCE POLITIQUE EN GESTATION LE PACTE DE LA CFDR MENACÉ

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par O. Issa (LE REPUBLICAIN DU 02 SEPTEMBRE 2010)

 

Le pacte dit en béton scellé le 17 juillet dernier par les partis membres de la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) pour aller à la conquête du pouvoir en rangs serrés, est apparemment sur le point de voler en éclats avant même d'être expérimenté. L'engouement et la volonté de continuer le chemin ensemble manifestés par les leaders des partis membres de la CFDR lors de la signature du document n'ont pas résisté aux manoeuvres et autres calculs politiques égoïstes. La rupture du pacte est consacrée par la rencontre secrète intervenue la semaine dernière entre le président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD Nassara), Seïni Oumarou, et deux leaders de la CFDR dont Amadou Boubacar Cissé, le président de l'UDR Tabbat, très actif sur le terrain médiatique avant même l'ouverture de la campagne électorale. Cette rencontre aurait été mise à profit par les trois leaders pour parler politique et précisément des prochaines échéances électorales. Elle devrait être sanctionnée, a-t-on appris, par la création d'une nouvelle alliance préélectorale dont l'officialisation, prévue le week-end dernier, a été finalement différée, à cause du départ de Seini Oumarou pour la Mecque dans le cadre de l'accomplissement des rites de la Oumra. Le pacte conclu en grande pompe entre les leaders de la CFDR proscrit clai- rement toute forme d'alliance électorale entre les partis signataires du document et les partis non signataires, et principalement ceux appartenant à l'Alliance des forces pour la démocratie et la République (AFDR), rappelle-t-on. 

INSPECTIONS D’ETAT EN PERSPECTIVE À LA PRIMATURE ÇA RISQUE DE BARDER POUR LES TROIS (3) ANCIENS PRIMOS!

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Arouna Yacouba. (Le FLIC N° 200 du Lundi 30 Août 2010)

Dans la foulée des inspections d’Etat diligentées pour voir clair dans la gestion passée des finances publiques, il est question d’un regard minutieux sur la conduite des affaires à la Primature, entre l’année 2000 et l’année 2010. Trois (3) Premiers ministres, on se rappelle, se sont succédés à ce haut ministère pendant ce laps de temps. Il s’agit, dans l’ordre, de Hama Amadou (7 ans), Seini Oumarou (1 an et demi) et Ali Badjo Gamatié (moins de 6 mois). Les uns comme les autres, ils ont géré leur entité de manière cavalière, informelle et dispendieuse. Ainsi, on relève de graves distorsions au niveau de certaines dépenses. En ce qui concerne l’achat de véhicules Mercedes S 350 et S 500 par exemple : ce sont des véhicules de seconde main (occasion) que l’on a fait racheter par l’Etat au prix de véhicules neufs. De même, sur les fonds d’équipement de la Primature, un exercice adroit de surfacturation a été opéré sur la plupart des articles commandés ; articles d’ailleurs dont certains (tels que les salons, les groupes électrogènes, les tapis etc.) ont pris la direction de maisons privées au lieu de résidences de l’Etat ! Imaginez un tableau mural (rarement livré) facturé à 300.000 F CFA là où il ne coûte en réalité que 100.000 francs, une assiette de faïence à 35.000 francs alors qu’on sait que l’assiette ne coûte pas plus de 6000 francs, un tapis à 1.200.000 francs au lieu de 1.150.000 francs, une bouteille d’eau minérale locale à 1.500 francs au lieu de 500 francs.

ENQUÊTE: LE LOURD HÉRITAGE DE FOUKORI

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Djafarou Soumana (Le FLIC N° 200 du Lundi 30 Août 2010)

 

 

La ville de Niamey, la capitale, grandit vite, trop vite même au goût de certains, notamment ceux qui sont chargés de fournir de l’eau et de l’électricité aux nouveaux quartiers. On sait aujourd’hui que l’eau potable et l’électricité ne sont plus un luxe. Pour que les citoyens contribuent au développement du réseau électrique au Niger, l’Etat avait inclus cette charge sur les factures à payer à la NIGELEC. La somme ainsi collectée est reversée sur le compte de la CPCT. Or, il se trouve que cette caisse n’existe plus depuis quelques années. L’argent collecté est donc resté dans les coffres de la NIGELEC. Seulement, il se trouve que des responsables de la Communauté Urbaine de Niamey, au courant de l’existence de ces fonds, avaient lancé un avis d’appel d’offres pour l’électrification de certains quartiers périphériques de la ville de Niamey. Trois entreprises avaient été sélectionnées. Elles ont exécuté les travaux et depuis plus de trois ans, elles attendent d’être payées. Entretemps, les populations de ces quartiers continuent à vivre dans le noir avec tout ce que l’on connaît comme problèmes d’insécurité et autres contraintes comme la nonfonctionnalité des moulins à grains et la non existence de certaines activités qui ne peuvent pas se réaliser sans énergie électrique. Aujourd’hui, dans ces quartiers là, il y a des poteaux plantés et des fils tirés, mais il n’y a pas de «jus» ! Pourquoi ? Parce qu’en son temps, Ibrahim Foukori n’a pas voulu écouter les complaintes des populations et les jérémiades des patrons des sociétés ayant réalisé les travaux. Au moment où nous écrivons cet article, ces populations sont encore dans le noir et les opérateurs économiques ne sont pas encore payés.

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CCN MAROU ACCULÉ À LA CONTRE-ATTAQUE

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Mahamadou Diallo (LE REPUBLICAIN DU 02 SEPTEMBRE 201)

 

Le lundi 30 août dernier, le président du Conseil consultatif national (CCN), Marou Amadou, entouré de ses deux rapporteurs, a animé une conférence de presse dans les locaux de la Commission des Affaires politiques et institutionnelles, sis à l'Assemblée nationale. Lors de cette rencontre avec les journalistes des secteurs public et privé, Marou Amadou a tenu à faire une mise au point par rapport à des informations distillées sur une télévision privée de la place. Il a aussi répondu aux questions des journalistes relativement au financement des futures élections générales et à sa récente mission en France. Dans ses propos introductifs, le président du CCN s'est dit convaincu que la transition est une entreprise de communication, avant de préciser le sens de la démarche. Selon lui, cette rencontre avec les journalistes vise à satisfaire à une demande forte d'information qui aurait manqué, mais également à mettre fin, dans l'intérêt du Niger, à certains discours de mauvaise foi qui, depuis la fin de la session du CCN, ont cours dans ce pays. Exprimant les choses telles qu'il les pense, Marou affirme : ''Jamais un processus constituant n'a été aussi ouvert, démocratique et transparent comme celui qui s'est tenu dans notre pays du 29 juillet au 12 août passés.

POLITIQUE: QUAND AMADOU BOUBACAR CISSÉ GÊNE

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Mamane (Notre Liberté N° 32 du 1er Septembre 2010)

 Fallait-il s’y attendre ? L’ascension politique fulgurante de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR Tabbat) d’Amadou Boubacar Cissé ne plaît pas à certains hommes politiques. En effet, depuis l’organisation Le 03 juillet 2010 du Congrès ayant investi Amadou Boubacar Cissé comme candidat du parti aux futures élections présidentielles de 2011, l’UDR Tabbat et son président font quotidiennement l’objet d’attaques commanditées dans certains journaux de la place. Et pour cause, ce parti enregistre chaque jour un peu plus de ralliements importants de militants d’autres partis politiques sans doute guidés par le projet de société qu’il propose aux Nigériens, mais aussi et surtout par le profil singulier que présente son président face aux autres potentiels candidats à la présidentielle. Perçue comme la seule alternative crédible dans un Niger assaini, la candidature de ABC gêne aujourd’hui particulièrement ses propres « amis politiques » de la CFDR au point où toutes les attaques semblent provenir de leur côté. Pourquoi un tel acharnement à vouloir à tout prix discréditer et salir l’UDR Tabbat et son président ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. D’abord, du temps de la lutte contre le Tazartché, au moment où l’ensemble des leaders des partis politiques de la CFDR étaient confinés à l’exil, laissant du coup leurs militants en proie à toutes les répressions, ABC, lui, est resté au pays et a même pris la tête de la délégation de la CFDR au dialogue politique nigérien qui s’était tenu sous les auspices de la CEDEAO. Il n’est donc pas surprenant que son aura ait particulièrement progressé pendant cette période importante de la vie politique du Niger. Du reste, comment pouvait-il en être autrement lorsqu’il était resté le seul leader politique en vue sur lequel les Nigériens pouvaient compter pour conquérir leurs droits.

COÛT COMPARATIF DES ÉLECTIONS EN AFRIQUE

Le Lun 06 sept 2010

Écrit par Le Miroir du 30 Août 2010

République Démocratique du Congo : 27 Novembre 2011 : 500 milliards de FCFA avec 25 millions d’électeurs

Côte d’Ivoire : 31 Octobre 2010 présidentielle et législative : 300 milliards de FCFA - Niger : élections générales pour 29 milliards de FCFA avec 6 millions d’électeurs

Madagascar : 10 milliards de FCFA avec 7 millions d’électeurs pour la Présidentielle du 4 Mai 2011

En Guinée Conakry : 2ème tour présidentiel prévu pour le 19 Septembre 2010 : 9 milliards de FCFA pour 4 millions d’électeurs

République Centrafricaine : 6 milliards de FCFA pour 1,3 millions d’électeurs pour la Présidentielle du 23 Janvier 2011 L’organisation et le déroulement de ces élections dépendent en grande partie du financement des bailleurs de fond.