Actualités

Présidentielles 2011: Seini Oumarou, éliminé de la course par le code électoral

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Norbert (Le Courrier N° 107 DU 02 JUIN 2010)

Seyni Omar Désormais, on connaît le contenu du code électoral, le texte soumis au Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie et au Gouvernement pour amendement et adoption. A moins d’une retouche de dernieres mains, on s’oriente vers de grands bouleversements, du jamais vu dans l’histoire politique du Niger. Tenez ! Pour être éligible à la présidence de la République (de la 7ème République), il faut avoir le baccalauréat, plus trois ans d’étude supérieure, à savoir la licence ou l’équivalent de la licence. Du coup, cette condition écarte des potentiels candidats. Elle vient surtout pour faire le malheur politique de Seini Oumarou, le très contesté président du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara), si bien sûr, il venait à gagner le verdict du 7 juin prochain dans le différend qui l’oppose à l’ex Premier Ministre et ancien compagnon politique de Mamadou Tandja, à savoir Hama Amadou pour le contrôle du « grand baobab » (MNSD Nassara), jadis la plus grande formation politique du pays. Seini Oumarou n’a pas le profil requis pour prétendre postuler à la présidence de la République. Pas du tout facile pour ne pas dire impossible de tromper la vigilance du Conseil Constitutionnel avec un curriculum tronqué.

Pr. Nouhou Hassan, ministre de la Santé Publique ‘’En cette fin de 20ème semaine de l'année en cours, le Niger a enregistré un cumul de 138 892 cas de

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Issaka Saïdou (Sahel Dimanche du Vendredi 04 juin 2010)

 Monsieur le ministre, les plus hautes autorités de notre pays ont déclaré que le Niger est en situation de famine. Or, quand on parle de précarité alimentaire critique, on ne peut s'empêcher de penser à ce groupe si vulnérable qu'est le couple mère-enfant. Dans de tels moments de manque, quelles sont justement les principales maladies ou autres carences qui les guettent ?
 
En situation de crise alimentaire, les principales maladies et carences qui guettent ce groupe vulnérable qu'est le couple mèreenfant sont : la malnutrition aiguë et ses complications sous toutes ses formes comme le marasme et le kwashiorkor avec leur cortège de complications à type de déshydratation, d'infections et de décès. Il y a les carences nutritionnelles spécifiques, plus précisément les carences en micronutriments dont la carence en vitamine A qui entraîne le retard de croissance chez les jeunes enfants et la cécité crépusculaire, voire la cécité totale; la carence en fer caractérisée par l'anémie nutritionnelle et le faible poids de naissance; la carence en iode ayant pour conséquences les avortements répétitifs, l'apparition dugoitre, le retard psychomoteur avec un déficit mental engendrant un faible coefficient intellectuel chez l'enfant, le faible poids à la naissance. Quelles sont les dispositions prises par le Ministère de la Santé Publique pour atténuer les souffrances éventuelles que pourrait être amené à endurer le couple mère-enfant?

DISPOSITIONS DU CODE ÉLECTORAL: Etat d’urgence au sein de l’AFDR

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Ibrahim Elhadj dit Hima (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

Seyni Omar Rien n’est bon, il faut tout reprendre. C’est en quelque sorte la position actuelle au sein de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la République AFDR totalement plongée dans une frénésie de concertations et réunions depuis déjà à l’annonce des échos du contenu de certaines dispositions du code électoral. L’AFDR a tout rejeté, toutes les dispositions qui ont été introduites comme innovations du code électoral adopté le 27 mai dernier par le Président du conseil suprême pour la restauration de la démocratie, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou.

 
Il faut revenir à la version 2004 du code électoral qui a fait l’objet d’un plus large consensus indique-t-on du côté de l’étatmajor de l’alliance AFDR. La question du niveau BAC+3 pour les candidats aux présidentielles, le BAC pour les candidats aux législatives, l’âge des candidats plafonné à 70 ans, le taux des frais électoraux ou encore la réduction de la durée du mandat, rien ne semble avoir trouver les faveurs des partis de l’AFDR.

TRAVAUX DES TEXTES FONDAMENTAUX: Le verrou sur l’amnistie est tombé

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Ibrahim Elhadj dit Hima (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

 Ce n’est pas encore très précis, mais c’est la principale information qui a filtré des travaux sur l’élaboration des textes fondamentaux. L’amnistie accordée aux auteurs des coups d’Etat du 27 janvier 1996 et 9 avril 1999 est tombée. Plus rien désormais ne s’oppose au procès de l’assassinat de l’ancien président, le Général Ibrahim Baré Maïnassara. Le comité de rédaction des textes fondamentaux vient de boucler ses travaux, le document de la future Loi Fondamentale n’est encore qu’un avant avant projet, mais il s’annonce déjà comme un texte audacieux.

 
Les documents des textes fondamentaux vont être déposés sur la table du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie avant la convocation de la prochaine session du Conseil Consultatif National qui va les examiner et proposer des amendements. Ensuite suivra le renvoi auprès du CSRD. Comité des Textes Fondamentaux, Conseil Consultatif National et le CSRD, un circuit de traitement avant l’adoption du texte final par le CSRD de ce qui sera l’avant projet de Constitution qui sera soumis au référendum. Le déverrouillage de la question de l’amnistie va-t-elle échapper à ses différents filtres ? La question reste posée.

COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDÉPENDANTE: 15 places seulement pour plus de 40 partis politiques...

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

Jamais les partis politiques n’ont été marginalisés dans la gestion d’une transition politique au Niger, comme c’est le cas avec celle qui est en cours sous la conduite du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie. Si au sein du Conseil Consultatif National, ils ont eu 20 places sur les 131 membres que compte l’institution, dans la composition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ils n’auront pas plus de 15 places.
 
Dans la perspective de l’installation très prochaine de la CENI, le Premier Ministre Mahamadou Danda vient d’adresser une correspondance aux partis politiques légalement reconnus pour qu’ils désignent «leurs quinze représentants ainsi que leurs suppléants, pour y siéger en vue de l’organisation du référendum constitutionnel». A cet effet, une réunion extraordinaire a même eu lieu le mercredi 02 juin 2010 dans la salle de commission des finances de l’Assemblée Nationale. A l’ouverture de cette réunion, les deux blocs des partis politiques, à savoir la CFDR et l’AFR/R, ainsi que les non affiliés avaient déploré l’absence du premier ministre qui se trouve être le président de cette importante structure nationale, indiquent des sources proches de la réunion.

ORDONNANCE PORTANT CODE ÉLECTORAL: Le CSRD casse le consensus du CCN

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Laoual Sallaou Ismaël (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

 Le texte consensuel sur l’avant projet de code électoral issu de la session extraordinaire du Conseil Consultatif National (CCN) du 19 au 23 mai 2010 a volé en éclat suite à l’adoption par le président du CSRD de l’ordonnance portant code électoral. Rien ou presque n’a été retenu des amendements portés par les représentants des forces vives de la Nation. Perçu comme un désaveu pour l’organe le plus représentatif de la transition, réduit à sa simple tribune d’émissions d’avis, le texte adopté par le CSRD n’a pas manqué de réveiller la classe politique nationale et de semer la déception dans les rangs de la société civile active. Un véritable coup dur pour le consensus, même si le CSRD se rétractera dans des dispositions transitoires pour rattraper certains amendements du CCN.

 
Dans les conclusions de son rapport du 23 mai 2010, le Conseil Consultatif National (CCN) prévenait en ces termes : ‘’

18 noirs africains dont trois nigériens exécutés en Libye

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Yahaya Garba (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

Khadafi La situation de violation de droits de l’homme qui prévaut en Libye est révélatrice du peu d’importance qu’accorde le guide de la révolution libyenne vis-à-vis de l’unité africaine tant chantée par les dirigeants africains. La semaine dernière, la Libye de Mouammar El Kadhafi a montré à la face du monde son mépris à l’égard de la personne et de la dignité humaine. Dix huit personnes dont trois nigériens, tous des détenus dans des maisons d’arrêt libyenne, ont été exécutées. Embastillés pour des raisons non encore élucidées, pour les ressortissants de ces pays, ces victimes des actes de barbarie, sont toutes des ressortissants de l’Afrique au Sud du Sahara. Et la situation ne s’arrête pas là. On parle de plus de 200 autres africains, dans les prisons libyennes, qui attendent leur tour pour être exécutés.

18 noirs africains dont trois nigériens exécutés en Libye

Le Dim 06 juin 2010

Écrit par Yahaya Garba (Roue de l’Histoire n° 510 du 2 juin 2010)

Khadafi La situation de violation de droits de l’homme qui prévaut en Libye est révélatrice du peu d’importance qu’accorde le guide de la révolution libyenne vis-à-vis de l’unité africaine tant chantée par les dirigeants africains. La semaine dernière, la Libye de Mouammar El Kadhafi a montré à la face du monde son mépris à l’égard de la personne et de la dignité humaine. Dix huit personnes dont trois nigériens, tous des détenus dans des maisons d’arrêt libyenne, ont été exécutées. Embastillés pour des raisons non encore élucidées, pour les ressortissants de ces pays, ces victimes des actes de barbarie, sont toutes des ressortissants de l’Afrique au Sud du Sahara. Et la situation ne s’arrête pas là. On parle de plus de 200 autres africains, dans les prisons libyennes, qui attendent leur tour pour être exécutés.

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