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Hama Amadou sur le point de récupérer le MNSD Nassara...
Le Sam 03 avr 2010
Écrit par Modi M (Le Courrier N° 98 DU 1ER AVRIL 2010)
L’ancien Premier Ministre Hama Amadou est de retour à Niamey depuis plus d’une semaine. Et signe du destin, ce retour coïncide avec plusieurs événements et non des moindres. On susurre l’imminence du jugement en appel qui oppose ses partisans et la nouvelle direction du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) issue du congrès contesté du 21 février 2009 pour le contrôle dudit parti. Rappelons que les partisans de Hama Amadou sous la conduite de Sala Habi, de Soumana Sanda et Omar Hamidou Tchana dit Ladan Tchana, Issaka Hassane Djégoulé, Antarou Hassane Djermakoye, Bonkano Maïfada et autres avaient gagné le procès en première instance, le congrès contesté ayant été déclaré illégal et par conséquent ses conclusions nulles et de nul effet. Ce qui du coup signifiait la fin des haricots pour Seini Oumarou et Albadé Abouba, respectivement Président et Secrétaire Général contestés du parti. Malheureusement l’euphorie des partisans de Hama Amadou sera de courte durée, Seini Oumarou et les siens s’étant précipités de faire appel de cette décision de justice. A présent que le « tazartché » n’est plus de ce monde et que la justice peut continuer comme à ses habitudes à faire son travail, les pronostics sont favorables à un verdict en faveur des partisans de Hama Amadou. Si la Cour d’Appel venait à confirmer le jugement rendu en première instance, cela équivaudrait à conclure que c’est la situation antérieure au congrès contesté de Zinder qui a droit de cité à savoir l’intérim de la présidence parti confié au Secrétaire Général Sala Habi au moment de la détention de son président Hama Amadou à la prison de haute sécurité de Koutoukalé relativement à l’affaire dite « fonds d’aide à la presse ». Et c’est dans ce contexte qu’intervient l’arrestation, ou disons la capture du président contesté du MNSD Nassara, Seini Oumarou pris dans une sale affaire de subversion contre l’autorité de l’Etat.
Rhissa Ag Boula et le Commandant Kindo Zada à la prison civile de Niamey
Le Sam 03 avr 2010
Écrit par Modi M (Le Courrier N° 98 DU 1ER AVRIL 2010)
Selon des sources concordantes, l’ancien Ministre du Tourisme Rhissa Ag Boula et le Commandant Kindo Zada sont présentement détenus à la prison civile de Niamey. Ils auraient d’abord été interpellés par la gendarmerie nationale avant d’être conduits au gnouf. Leur arrestation n’a rien à voir avec l’ex rébellion du Nord dont ils sont de grands artisans encore moins avec cette affaire d’activités subversives qui pèsent sur plusieurs personnalités du régime de Tandja. Le premier Rhissa Ag Boula serait poursuivi dans l’affaire dite de l’assassinat de l’ancien président de la coordination MNSD de Tchirozérine Adam Amangué. Il avait un séjour en prison relativement à la même affaire avant de bénéficier d’une liberté provisoire. Puis le chef de l’ex Front de Libération de l’Aïr et de l’Azawak, après une longue période de vaches grasses (ministre pendant plusieurs années) de prendre le chemin de l’exil et de reprendre le chemin du maquis. Absent du territoire national, il avait été jugé et condamné à la peine de mort par contumace. Il a récemment regagné le Niger à la faveur des pourparlers entre le gouvernement nigérien et les différents fronts rebelles. Quant au Commandant Kindo Zada, impliqué en même temps que le Commandant Namata Samna Boubé dans l’affaire dite de l’enlèvement du Commandant Pélé en 2000, il avait pris également le chemin de l’exil. D’après des révélations de certains de nos confrères, il aurait traîné sa bosse entre le Tchad et la République Centrafricaine prêtant ses services de mercenariat aux plus offrants. Il finit par regagner le maquis au sein de l’ex Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) de Aghali Alambo avant de créer son propre front. Son arrestation serait liée à l’affaire Pélé.
Le Mar 30 mars 2010
Vague d'arrestations au Niger
Écrit par RFI
Selon nos informations les interpellations ont continué tout au long de la journée et on serait actuellement autour d'une vingtaine de personnalités proches de Mamadou Tandja, arrêtées depuis dimanche soir 28 mars.
Fin après-midi du mardi 29 mars, on a appris l'interpellation de l'ancien président de l'Assemblée nationale, président du MNSD, Seini Oumarou. Quelques militaires également seraient entendus dans cette affaire d'activités subversives. Ils seraient à la brigade de la gendarmerie de Niamey.
Parmi les autres personnalités, on note 5 anciens ministres de l'ex-président Tandja : deux anciens porte-parole du gouvernement, Mohamed Ben Omar et Moktar Kassoum, l'ancien ministre des Finances, celui de la Justice et celui de l'Equipement.
Le Mar 30 mars 2010
Restauration de la démocratie et justice sociale : Jusqu’où ira le CSRD? Interpellation de plusieurs personnalités du régime Tandja
Écrit par Garba Ousmane (Kybia N° 170 du 29 Mars 2010)
ETATS GENERAUX DE LA COMMUNICATION: Un ballon d ’oxygène pour les média nigériens!
Le Mar 30 mars 2010
ETATS GENERAUX DE LA COMMUNICATION: Un ballon d ’oxygène pour les média nigériens!
Écrit par OCQUET Noureini Inoussa (Kybia N° 170 du 29 Mars 2010)
Les dignitaires de l’ancien régime nigérien dans le collimateur du pouvoir
Le Mar 30 mars 2010
Les dignitaires de l’ancien régime nigérien dans le collimateur du pouvoir
Écrit par RFI
La première vague d’interpellations concerne plus d’une dizaine de personnalités, toutes proches de l’ancien président Mamadou Tandja.Elles ont été interpellées depuis hier soir et seraient actuellement au nombre de 13 : Il y a 5 anciens ministres ; parmi eux, celui des Finances Ali Mahamane Lamine Zène, de la Justice Garba Lompo et les deux anciens porte-parole du gouvernement, Mohamed Ben Omar et Moctar Kassoum.
Le Mar 30 mars 2010
La junte militaire au pouvoir au Niger frappe fort : 10 personnalités du régime déchu interpellées...
Écrit par I.A.
[Contribution] La démocratie nigérienne entre complot et paradoxe !
Le Dim 28 mars 2010
[Contribution] La démocratie nigérienne entre complot et paradoxe !
Écrit par Nouhou M. ARZIKA Président du MPDNP
Les citoyens nigériens qui croyaient mordicus à la démocratie citoyenne sont surpris et étonnés de constater le regard et la lecture de la démocratie qu’ont nos démocrates, qui font tout pour y réduire la perception à une simple affaire d’élection et d’alternance au pouvoir.
S’il est vrai que la démocratie se définit comme étant le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, elle demeure ce faisant le mode d’organisation politique et de dévolution du pouvoir le plus inclusif qui donne la possibilité à chaque citoyen de faire valoir son opinion et son choix dans le cadre d’une saine compétition loyale et transparente.
La démocratie est sensée garantir au peuple, la bonne gouvernance démocratique de ses propres affaires à travers des institutions fortes bien animées par des acteurs véritablement démocrates en vue de rendre possible l’épanouissement individuel et collectif ainsi que le progrès continu de la Nation entière. Elle doit être l’affaire de tous les citoyens pour qu’elle soit une démocratie citoyenne au service du développement national et la satisfaction des préoccupations et aspirations du peuple et de la Nation. La démocratie est la forme de gouvernance citoyenne qui place le peuple au centre de ses préoccupations et où le citoyen a la voix au chapitre, quelque soit son statut et son rang social.