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Avec le report de l’exploitation d’Imouraren Areva fausse le jeu

Le Mar 23 mars 2010

Avec le report de l’exploitation d’Imouraren Areva fausse le jeu

Écrit par Oubandoma Salissou (BULLETIN D’INFORMATION DU GREN-NIGER-N°009-Mars-2010)

Le Niger et la firme Areva, avait signé, en janvier 2009, la convention minière du projet Imouraren et les statuts de la société minière Imouraren SA. Cette convention qualifiée de gagnant-gagnant, à l’époque est en passe d’être remise en cause avec notamment le report de l’exploitation de ce site par Areva. Votre bulletin LUMIERE vous rappel l’essentiel du contenu de cette convention et la décision d’Areva de rapporter cette exploitation.

 
Plus de quarante ans, se sont écoulées depuis la découverte en 1966 desdits gisements. Déjà en 1979, rappelle-t-on, une demande de concession d’exploitation fut déposée auprès de l’administration. L’instruction de cette demande n’a pu aboutir à cause de la situation défavorable de l’uranium sur le marché mondial à l’époque. Pour rendre le projet faisable, les promoteurs multiplièrent les initiatives et envisagèrent même, pour réduire les coûts d’investissements et d’opération, une méthode d’exploitation moins coûteuse. Cette piste a dû être abandonnée pour principalement des raisons environnementales. La reprise significative du marché de l’uranium de ces dernières années, a rendu possible de remettre le projet sur la sellette. La grande taille des gisements d’uranium, leur profondeur marquée et la faiblesse de leurs teneurs, ont nécessité, au vu également de l’importance des investissements envisagés, que l’Etat mette en place un régime dérogatoire profitable aux investissements des grands projets miniers. En effet, la mise en exploitation des gisements d’Imouraren requiert plus de 800 milliards de FCFA d’investissements, un montant jamais investi dans un projet minier au Niger et rare en Afrique. L’exploitation de ces gisements dont la production va démarrer en 2012, selon les termes de la convention.

Kassoum Moctar retire sa dote auprès de Daouda Diallo

Le Mar 23 mars 2010

Kassoum Moctar retire sa dote auprès de Daouda Diallo

Écrit par L'EXPRESSION N° 46 DU LUNDI 22 MARS 2010

kassoum moctar L'ex ministre de la Communication de la 6ème République, célibataire et âgé de 31 ans devrait se marier le samedi 20 février 2010 avec la fille de l'ancien président du Conseil Supérieur de la Communication M. Daouda Diallo. La valeur de la dote est estimée à 3 millions de francs CFA, mais, le coup d'Etat du 18 février 2010 du Chef d'Escadron Djibo Salou vient de tout foutre en l'air et Kassoum Moctar n'a eu le choix que de retirer sa dote pour ne pas tout perdre. Chez la famille de la jeune fille c'était la désolation, la rumeur est sur toutes les lévres. A quand une autre occasion pour ce dernier d'être nommé ministre si jeune et pouvoir prétendre se marier, Dieu seul sait !

Après la chute du régime de Tandja Les grands dossiers qui attendent la junte

Le Mar 23 mars 2010

Après la chute du régime de Tandja Les grands dossiers qui attendent la junte

Écrit par Djibrill Yayé Nassamou (L'EXPRESSION N° 46 DU LUNDI 22 MARS 2010)   

salouLe Niger depuis le 18 février 2010 est dirigé par un jeune officier de 45 ans, il s’agit du commandant Djibo Salou. C’est le conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) qui détient désormais les reines du pouvoir, les militaires promettent le retour à une vie constitutionnelle après avoir assaini la classe politique, réconcilier les nigériens, élaborer une nouvelle constitution et un nouveau code électoral, ils promettent aussi de faire un audit général pour voir clair dans la gestion du régime Tandja Mamadou. Quoi de plus normal ou beaucoup de dossiers sont déjà traités depuis que l’ex président Tandja Mamadou avait initié son opération mains propres, mais qui en réalité n’est que sélective et c’est à cela que la junte doit faire très attention, elle doit traiter équitablement tous ces dossiers. Parmi ces grands dossiers existent d’abord le programme spécial, un programme informel géré par le président en personne d’un montant de 2350 milliards de francs CFA. On le sait très bien que ce programme spécial consistait pour Tandja Mamadou de construire mille classes, mille cases de santé, de donner de l’argent frais aux femmes regroupées en association, de distribuer des v aches, des petits ruminants à ces femmes rurales, il existe ici rien de formel tout se fait directement à la main, l’argent est distribuée à main levée comme des "cacahuettes", celle qui est chargée de ce boulot est Hadja Hamsou. Dans les différentes régions du pays c’est les gouverneurs qui ont eu la lourde mission d’exécuter la construction de ces mille classes, mille cases de santé, etc. Parmi ces gouverneurs, existent des champions en la matière dont le gouverneur de Zinder Yahaya Yandaka qui était resté également gouverneur à Agadez, homme de confiance de Tandja Mamadou, tous ces derniers, détiennent le secret de ce vaste programme spécial qu’ils ont eu à gérer chacun à sa guise. Le programme spécial dont les fonds sont logés dans les tiroirs de l’ex président Tandja doit être rapidement audité, ce sont les fonds PPTE qui appartiennent au Niger et non à un seul individu.

Mamoudou Djibo doit se taire

Le Sam 20 mars 2010

Mamoudou Djibo doit se taire

Écrit par A S (Le Courrier N° 96 DU 18 MARS 2010)

Lors de la rencontre CSRD/Partis politiques, tenue le samedi 13 mars 2010, à l’Auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères, le président du parti Murna Farahan, Mamoudou Djibo s’est érigé en donneur de leçons. Il insinué la disqualification des certains leaders politiques. Alors même qu’il a été un grand artisan de la 6ème République, du lot de ceux là même qui ont soutenu l’assassinat de la 5ème République et par con- séquent de la Démocratie et de l’Etat de droit. Sur un tout autre plan, l’homme de Karma est loin, de ce qu’il veut paraître. Récemment encore, son nom a été cité par un de nos confrères dans certaines affaires. Par conséquent, il doit savoir tenir sa langue. Revenons à ses propos, où il disait que « dans les mêmes conditions de température, les mêmes causes produisent les mêmes effets ». 
Doit-t-on comprendre que si la junte lui donnait l’occasion, il serait encore prêt à participer à la démolition de la Démocratie et de l’Etat de droit ? On le comprend bien, lui, dont le parti a été incapable de dénicher ne serait-ce qu’un député dans sous leur propre République bananière. Même si le Niger était à terre, le président du parti Murna Farahan ne doit et ne peut le diriger.

Mamoudou Djibo doit se taire

Le Sam 20 mars 2010

Mamoudou Djibo doit se taire

Écrit par A S (Le Courrier N° 96 DU 18 MARS 2010)

Lors de la rencontre CSRD/Partis politiques, tenue le samedi 13 mars 2010, à l’Auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères, le président du parti Murna Farahan, Mamoudou Djibo s’est érigé en donneur de leçons. Il insinué la disqualification des certains leaders politiques. Alors même qu’il a été un grand artisan de la 6ème République, du lot de ceux là même qui ont soutenu l’assassinat de la 5ème République et par con- séquent de la Démocratie et de l’Etat de droit. Sur un tout autre plan, l’homme de Karma est loin, de ce qu’il veut paraître. Récemment encore, son nom a été cité par un de nos confrères dans certaines affaires. Par conséquent, il doit savoir tenir sa langue. Revenons à ses propos, où il disait que « dans les mêmes conditions de température, les mêmes causes produisent les mêmes effets ». 
Doit-t-on comprendre que si la junte lui donnait l’occasion, il serait encore prêt à participer à la démolition de la Démocratie et de l’Etat de droit ? On le comprend bien, lui, dont le parti a été incapable de dénicher ne serait-ce qu’un député dans sous leur propre République bananière. Même si le Niger était à terre, le président du parti Murna Farahan ne doit et ne peut le diriger.

L’ALMANACH DES TAZARCHISTES

Le Sam 20 mars 2010

L’ALMANACH DES TAZARCHISTES

Écrit par Ayouba Karimou (OPINIONS N° 102 du 17 Mars 2010)

Vous vous rappelez sans doute, votre journal avait publié dans ses mêmes colonnes la galaxie des tazarchistes qui faisait une revue non exhaustive de tous les tazarchistes, c’est-à-dire, de tous les hommes et les femmes de ce pays qui ont fait de l’apologie de la violation de la Constitution du 09 août 99 leur évangile. Ils n’étaient point des fous, contrairement à ce que pensaient certains observateurs, c’est délibérément et de façon pleinement consciente qu’ils avaient décidé de fouler du pied la Loi fondamentale votée par la majorité du peuple nigérien, uniquement pour les délires mégalomaniaques d’un homme qui a fait du pouvoir pour le pouvoir l’alpha et l’oméga de son existence. Evidemment, l’unique motivation de ces tazarchistes ne résidait point dans une indifférente adhésion à la volonté du satrape, mais trouvait aussi sa justification au confluent d’intérêts personnels basés sur l’affairisme au plus haut sommet de l’Etat. 
Pendant tout le temps que cette imposture tazarché avait duré, les démocrates nigériens, sans exception, étaient passés complètement à côté de la plaque pour avoir cru chercher son antidote au plan politique et juridique, en voulant faire comprendre à Tandja Mamadou et à ses thuriféraires que sa sixième république était une caricature et non un régime politique. Aujourd’hui, comme le dit un proverbe du terroir, tout ce qui pourrit dans l’eau finit toujours par remonter en surface. En effet, la refondation n’était rien d’autre qu’un ramassis de petits voyous, guidés exclusivement par des motivations affairistes, et qui avait naïvement cru profiter de la sénilité d’un homme de 72 ans pour accaparer les ressources publiques à des fins personnelles ou claniques. A présent, et avec retard, les démocrates nigériens, effarés, découvrent dans toute son horreur, l’immensité des crimes économiques que Tandja, sa famille et son clan ont perpétrés, délibérément, comme de petits voleurs de Habou Ganda ! Aujourd’hui, à la demande pressante de nombreux lecteurs, nous reve- nons sur ces hommes et ces femmes, ces gens qui ont oublié que le Niger, notre bien commun, n’est pas une boutique familiale qu’on peut gérer avec du paternalisme doublé d’un mercantilisme, le tout enrobé dans un élan mafieux. Après donc la première partie, en voici la seconde.

DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC: Le président s’empare du groupe électrogène !

Le Sam 20 mars 2010

DÉMÉNAGEMENT FORCÉ AU CESOC : Le président s’empare du groupe électrogène !

Écrit par Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 499 du 17 Mars 2010)

A la demande des nouvelles autorités de Niamey semble-t-il, l’institution dirigée par le président du RSD-Gaskiya Cheiffou Amadou a été vidée la semaine dernière de tous les biens meubles et autres logistiques. Selon les riverains du CESOC, c’est à bord d’un grand camion que tous les effets ont été transportés vers un lieu sûr. Dans cette précipi tation née de déguerpissement forcé, on apprend que le président du Conseil Economique Social qui ne s’attendait pas à une telle opération et sans nul doute offusqué par cet empressement, se serait emparé d’un groupe électrogène. Selon nos sources, après avoir repris son souffle, l’ex président s’étant rendu compte que cette machine très prisée en cette période de délestage ne lui appartient pas, va ordonner son renvoi illico presto. Il va même par la suite s’assurer si cette machine est remise à qui de droit. Par ailleurs, on apprend aussi que le contrat de location du siège abritant le CESOC a même été résilié. Nul ne sait pour l ’ instant les vraies raisons de ce déguerpissement, mais à première vue le CESOC qui a établi son quartier général sis à l’immeuble Mereda, est en passe d’être enrayé de ces institutions nées au lendemain des élections de 2004. 

APRES LE COUP D’ETAT DU 18 FEVRIER AU NIGER: L’EX-MINISTRE DE LA COMMUNICATION DE LA REFONDATION ARRETE

Le Mer 17 mars 2010

APRES LE COUP D’ETAT DU 18 FEVRIER AU NIGER: L’EX-MINISTRE DE LA COMMUNICATION DE LA REFONDATION ARRETE Écrit par I.A. Le jeune ministre de la communication de la refondation de la République du Niger, Moctar Kassoum a été arrêté dans la nuit du lundi à mardi 16 mars 2010. En effet, depuis l’intervention des militaires sur la scène politique, interrompant de fait leur lancée de destruction de la démocratie, le ministre Kassoum a sorti deux communiqués de presse pour demander la libération du Président déchu Mamadou Tandja. Il est actuellement détenu à la police judiciaire de Niamey pour, officiellement, «troubles à l’ordre public» suite à une déclaration qu’il a rendu publique courant semaine dernière. Selon certaines sources, au moment du coup d’Etat, tous les ministres auraient signé un papier selon lequel ils vont tous garder le silence et qu’ils ne feront rien qui va à l’encontre de la réconciliation des nigériens après le coup d’Etat et qui va entraver les actions de la junte putschiste. Pour l’instant, nul ne sait le sort qui lui sera réservé. Les prochains jours nous édifierons !