Peut-être, il va falloir solliciter la mainmise de l'ancien président de la République sous la bannière du Mouvement national pour la société de développement (MNSD-Nassara), pour essayer de "coller" les morceaux après le vaste ouragan né de la formation du gouvernement de large ouverture qui a soufflé sur et "cassé" les partis politiques.
En tout cas, la nécessité de recherche de rescousse ou du sauvetage chez l'ancien chef de l'Etat pour tenter de contrôler les troupes au niveau de l'ancien parti au pouvoir, se pose de plus en plus. Seïni Oumarou, chef de file de l'opposition, semble éprouver trop de difficultés face à cette mission plus ou moins délicate pour sauver le MNSD du gouffre d'une nouvelle cassure définitive. Il en a donné la preuve, lui qui, candidat à la dernière présidentielle, s'est effacé pour battre campa gne avec l'effigie de Tandja, tellement qu'il n'avait pas confiance en lui-même. Et récemment encore à l'occasion du vote de confiance du PDES introduit par le gouvernement de Brigi Rafini.