Seini Oumarou

Dissidence au MNSD-Nassara, Difficile contrôle des troupes pour Seïni Oumarou

Le Mer 27 nov 2013

Peut-être, il va falloir solliciter la mainmise de l'ancien président de la République sous la bannière du Mouvement national pour la société de développement (MNSD-Nassara), pour essayer de "coller" les morceaux après le vaste ouragan né de la formation du gouvernement de large ouverture qui a soufflé sur et "cassé" les partis politiques.

En tout cas, la nécessité de recherche de rescousse ou du sauvetage chez l'ancien chef de l'Etat pour tenter de contrôler les troupes au niveau de l'ancien parti au pouvoir, se pose de plus en plus. Seïni Oumarou, chef de file de l'opposition, semble éprouver trop de difficultés face à cette mission plus ou moins délicate pour sauver le MNSD du gouffre d'une nouvelle cassure définitive. Il en a donné la preuve, lui qui, candidat à la dernière présidentielle, s'est effacé pour battre campa gne avec l'effigie de Tandja, tellement qu'il n'avait pas confiance en lui-même. Et récemment encore à l'occasion du vote de confiance du PDES introduit par le gouvernement de Brigi Rafini.

L’ARN appelle les partenaires du Niger à être plus regardants sur les marchés publics

Le Sam 03 mars 2012

Par Biacorp

arnpresident12.gifL’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) a appelé hier mercredi 29 février 2012, les partenaires techniques et financiers de l’Etat du Niger à «exiger des Autorités actuelles la mise en œuvre des conditions de transparence et d’équité dans l’octroi des marchés publics qu’ils financent».

 Cet appel des partis politiques de l’opposition, s’adresse plus ou moins à la communauté des bailleurs de fonds et intervient une semaine après que le chef de gouvernement se soit amené depuis le 22 février dernier à demander l’annulation pure et simple d’un marché public attribué à un député national, en violation de l’article 52 de la constitution qui interdit à un élu du peuple, de soumissionner à une offre de marché public.

L’annulation de ce marché public qui a été annoncée en conseil des ministres d’hier mercredi 29 février 2012, est une suite que le gouvernement a voulu donner à l’arrêt rendu par le conseil constitutionnel de transition qui a imputé une violation de la constitution, au député bénéficiaire dudit marché et aux ministres signataires des contrats d’adjudication.