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Dissoudre l’Assemblée nationale, pourquoi ?

Le Jeu 13 déc 2012 0

Que ne fait pas l’Assemblée Nationale du moment que ferait une autre qui serait mise en place demain ? Pardon, cette question est non seulement mal posée mais aussi biaisée. Disons plutôt : « qui n’est pas à l’Assemblée Nationale qui devait y être si jamais on reprenait les élections ? ».

Et, dans le même ordre d’idées, on aura très certainement des gens qui y sont et qui ne reviendraient plus si jamais on reprenait les élections législatives. Voilà somme toute les deux grandes visées des uns et des autres ; deux options qui n’ont pratiquement aucun avantage pour le peuple ; pas en ce moment où tout semble tourner rond pour notre pays avec cependant des menaces inéluctables sur le plan sécuritaire. 1er fiasco : il y a certes des ressources pour notre pays Mais, faudrait- il que ces ressources servent toujours à organiser des scrutins qui n’ont pratiquement aucun enjeu si ce n’est celui de répondre aux desideratas d’un groupe d’individus éconduits par leurs propres inconséquences ?

Car, il faut bien le rappeler que c’est parce que leur staff a présenté des dossiers erronés que la plupart de ces frustrés ne sont pas arrivés à l’Assemblée Nationale. On ne servira donc pas à notre pays ce fiasco de réinjecter encore l’argent du contribuable dans des élections inopportunes. 2ème fiasco : on le sait bien, il y a dans ce pays des gens qui brillent par un excès d’orgueil qu’ils aiment à faire voir comme un chauvinisme au service de l’Etat. Non ! C’est plutôt un orgueil erroné qui leur fait croire que rien ne peut marcher dans ce pays sans eux. Ce qui est archi faux car, de tous les temps où ils ont été aux affaires de ce pays, ils n’ont fait qu’étalage d’inconséquences en tout genre.

C’est encore un fiasco que de leur donner raison en reprenant les élections législatives. Il faut leur donner la preuve durant ces cinq années que les choses peuvent se passer sans eux, et plus qu’avec eux. 3ème fiasco : au fil des jours, l’opposition au pouvoir de la 7ème République, se révèle comme l’une des oppositions les plus nulles qui aient jamais existé au Niger. Aucune initiative si ce n’est celle de rester aux aguets des bourdes de l’Etat pour surgir avec des déclarations insipides. Aucune proposition concrète alors même que les opportunités lui sont offertes à travers le statut de l’opposition. Que cherche-t-elle ? D’éventuelles crises institutionnelles. Pour encore et encore tout reprendre.

Ainsi, à travers la reprise des élections législatives, elle entretient l’espoi r d’une éventuel le recomposition du paysage politique. Changer la majorité ? Recomposer les groupes parlementaires ? C’est encore un fiasco aux issues incertaines dont personne n’a plus besoin dans ce pays. 4ème fiasco : Si les gens font l’effort de quitter le vertigo qui les secoue, ils se rendraient compte qu’une éventuelle reprise des élections législatives ne les servirait nullement. Ne nous fions ni aux discours de rue de Niamey ni à ce que les gens claironnent sous d’autres cieux. Certes, la 7ème République ne fera pas l’erreur de la défunte qui s’est trop versée dans des spéculations en direction du monde rural. Cependant, faites un tout à l’intérieur du pays, dans les campagnes les plus reculées et vous mesurerez la portée des réalisations faites.

Vous prendriez aussi la juste mesure de la santé de la 7ème République, notamment des deux partis ténors, le PNDS et LUMANA. Ne pensez donc pas qu’un éventuel retour sur le terrain des élections produirait un miracle. Non ; il n’y a que les nostalgiques qui y sont encore accrochés. Les autres, ils ont rejoint des cieux plus décents et prometteurs. En témoignent les défections que l’on enregistre chaque jour. 5ème fiasco : s’il vous plait, notre peuple a des préoccupations plus sérieuses. Nous venons de convaincre un parterre de partenaires pour financer notre PDES. Nous avons tout près de nous des menaces sécuritaires importantes. Comment réussir à absorber toutes les propositions de financement dans un environ en ébullition ? Voilà le défi auquel nous devons nous atteler.

Pensez-vous alors que nous jetterons notre peuple dans des joutes électorales susceptibles aux issues incertaines ?

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