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Uranium, négociations entre Areva le Niger

Le Ven 14 fév 2014

LadanetwantzUne délégation du géant du nucléaire français Areva négocie depuis lundi à Niamey avec le gouvernement nigérien le renouvellement du contrat d’exploitation de deux mines d’uranium dans le nord du Niger, a-t-on appris mercredi auprès des autorités nigériennes.

Olivier Wantz, directeur général adjoint d’Areva, en charge des activités minières, est arrivé lundi à Niamey à la tête d’une délégation de l’entreprise et a eu « plusieurs séances de travail avec les responsables du ministère nigérien des Mines », a indiqué à l’AFP une source proche des discussions.

Un employé d’Areva a confirmé à l’AFP la présence « depuis lundi » à Niamey de la délégation.

Les échanges, qui ont duré trois jours, doivent se terminer mercredi, a expliqué la première source, qui s’est montrée résolument optimiste, invoquant des « avancées significatives ».

Un « dernier round » est prévue fin février à Paris afin de « boucler les discussions », a-t-elle estimé.

Source: http://www.lefigaro.fr/

Oxfam et le ROTAB répondent à Areva en amont du Sommet Afrique-France

Le Dim 08 déc 2013

Ce matin, Oxfam France et le ROTAB ont rencontré AREVA suite à l’étude « Niger : à qui profite l’uranium ? », publiée le 22 novembre dernier. Oxfam se félicite que cette rencontre ait enfin pu se tenir, ayant tenté de contacter AREVA à plusieurs reprises et sans succès avant la sortie de ce document et l’écho médiatique qu’il a rencontré [1]. 

Lors de cette réunion, le géant de l’industrie nucléaire a confirmé son refus de se voir appliquer la nouvelle loi fiscale nigérienne de 2006. Pire, elle envisagerait de se prévaloir du code minier communautaire de l’UEMOA et d’un titre minier obtenu par le CEA en... 1968 pour invoquer un gel de ses conditions fiscales jusqu’en …2043, sauf en cas de législation qui lui serait plus favorable. 

« Les seules concessions d’AREVA seront minières, ou ne seront pas », a déclaré Luc Lamprière, directeur général d’Oxfam France, présent au rendez-vous ce matin. 

Face à cette situation, Oxfam France demande à François Hollande, à l’occasion du sommet de l’Elysée sur les relations Afrique – France, de s’engager à ce que les négociations, à toutes les étapes, se déroulent dans la plus grande transparence : aucune pression ne doit être faite sur le gouvernement du Niger pour obtenir des termes plus favorables à AREVA qui réduiraient les retombées financières pour le Niger. 

Oxfam France et le ROTAB ont également pris note des précisions apportées par AREVA sur ses activités au Niger, et notamment du fait que le prix d’enlèvement de l’uranium nigérien serait particulièrement élevé, et qu’AREVA, qui a mis en avant la fragilité de sa situation économique, concèderait ce prix au Niger par « solidarité ».  

Uranium du Niger, Areva et la corruption en procès au Tribunal de Paris !

Le Dim 08 déc 2013

 Areva use-t-elle de "méthodes relevant de la corruption" pour s'accaparer l'uranium du Niger ?

- Areva a-t-elle participé à l'achat d'un avion pour son ex-cadre devenu Président du Niger ?

- Areva pille-t-elle l'uranium du Niger depuis 50 ans pour alimenter le nucléaire français ? 

Issoufou (ex-Areva) et Hollande (Areva) "Vous prendrez l'avion mon cher ? C'est Areva qui paye !"

Vendredi 20 décembre 2013, à 13h30 au Tribunal de Grande instance de Paris, se tient le procès opposant Areva à l'Observatoire du nucléaire et son directeur Stéphane Lhomme, poursuivi également à titre personnel, accusés de "diffamation" par la multinationale de l'atome.

Nouveau record de production avec 3 000 tonnes d’uranium en 2012 sur un site exploité par AREVA

Le Mar 25 déc 2012

tonno.jpgLes équipes du site minier de la SOMAÏR ont récemment mis en fût la 3 000ème tonne d'uranium. La SOMAÏR enregistre ainsi son nouveau record de production annuelle pour la deuxième année consécutive puisque l'an dernier, 2,700 tonnes d'uranium avaient été produites sur le site.

Ce succès, qui s'inscrit dans le plan de performance du groupe visant à augmenter la capacité de production du site minier, a été rendu possible grâce au projet « SOMAÏR LIXI » démarré en 2009, qui permet de traiter le minerai à faible teneur du gisement (< 1 kg d'uranium par tonne de minerai extrait), grâce à la technologie dite de « lixiviation en tas »**.

L'ensemble des salariés de la SOMAÏR s'est donc réuni, à proximité du site minier, afin de célébrer cette réussite opérationnelle, en présence du préfet du département d'Arlit, du maire de la localité, des représentants du ministère des mines et des sociétés minières, des principaux partenaires et parties prenantes d'AREVA au Niger, et des populations locales.

« Cette nouvelle performance, qui participe à la croissance des activités minières d'AREVA et à la sécurité d'approvisionnement de nos clients, vient récompenser le travail fourni par les équipes de la SOMAÏR et de l'ensemble du BG Mine » a déclaré Olivier Wantz, Directeur du Business Group Mines.

PARTENARIAT NIGER-AREVA Le pouvoir change de ton !

Le Jeu 13 déc 2012

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou at- il trouvé une oreille attentive sur la question de l'uranium nigérien, lors de l'entretien qu'il a eu avec le président français, François Hollande, le 15 novembre dernier à Paris ?

C'est la question que l'on est en droit de se poser, en écoutant l'intervention du président Issoufou à sa sortie d'audience. En effet, il a indiqué que le Niger et la France sont engagés dans un partenariat stratégique à travers l'exploitation de l'uranium par Areva. "Nous allons poursuivre ce partenariat", a-t-il ajouté. Le président Issoufou a souligné que ce partenariat va être de plus en plus gagnant-gagnant. "C'est l'objectif que s'est fixé le Niger, c'est aussi la volonté du président français. L'essentiel est que les deux parties sont disposées et déterminées à poursuivre ce partenariat dans une perspective équilibrée dans laquelle chaque partie puisse gagner", a dit le président Issoufou.

Qu'est-ce que les deux chefs d'Etat se sont dits ? Quel engagement le président Hollande a pris pour amener le président Issoufou à dire que le partenariat entre le Niger et Areva sera "de plus en plus gagnant-gagnant" ? En somme quelles garanties a-t-il eues de son homologue français qui, comme Issoufou Mahamadou, est membre de l'international socialiste ? Peut-on croire à l'engagement du pouvoir en place de faire en sorte que le Niger ne soit plus grugé par le groupe français Areva ? Autant de questions qui restent en suspens. Et pour cause, lors du Conseil des ministres du 24 octobre 2012, le gouvernement a qualifié le partenariat avec Areva de déséquilibré depuis près de cinquante ans.

Le Niger obtient le démantèlement de la plateforme controversée d'AREVA

Le Sam 08 déc 2012

L'information de première main nous a été donnée par une source résidant à l'étranger. L'épineux dossier de la plateforme d'AREVA va connaître son épilogue à travers un démantèlement décidé entre les Présidents Issoufou Mahamadou et François Hollande.

hollandeaccueilissoufou.jpgC'était à l'occasion de son dernier voyage à Paris . Ceux qui pérorent, à gueule déployée, sur l'absence des retombées des voyages du Président de la République, Issoufou Mahamadou vont en prendre pour leur compte. A moins qu'ils ne poussent la mauvaise foi à son comble pour porter des verres en bois afin de ne pas voir la réalité. La réalité, c'est qu'en marge de la table ronde sur le financement du PDES, le Président nigérien a été reçu par son pair français. Au nombre des sujets abordés par les deux hommes d'Etat figurent en bonne place les questions de l'exploitation de l'uranium nigérien par AREVA et les difficultés qui émaillent les relations entre notre pays et cette multinationale.

Le Président Issoufou Mahamadou était d'autant plus à l'aise que les Nigériens, à travers la société civile et la presse, avaient régulièrement exprimé leur désaccord par rapport à la faiblesse des acquis engrangés par le trésor national sur les retombées uranifères. Récemment encore, sur les antennes de RFI, le Président du ROTAB (réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaires), M. Ali Idrissa, avait dénoncé le déséquilibre de gains existant dans le partage des ressources provenant de l'exploitation de l'uranium entre le Niger et AREVA. Il avait également indiqué que notre pays est en devoir d'exiger des compensations liées au retard stratégique qu'observe la multinationale française dans la mise en exploitation de la mine d'Imouraren.