Par Biacorp
L’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) a appelé hier mercredi 29 février 2012, les partenaires techniques et financiers de l’Etat du Niger à «exiger des Autorités actuelles la mise en œuvre des conditions de transparence et d’équité dans l’octroi des marchés publics qu’ils financent».
Cet appel des partis politiques de l’opposition, s’adresse plus ou moins à la communauté des bailleurs de fonds et intervient une semaine après que le chef de gouvernement se soit amené depuis le 22 février dernier à demander l’annulation pure et simple d’un marché public attribué à un député national, en violation de l’article 52 de la constitution qui interdit à un élu du peuple, de soumissionner à une offre de marché public.
L’annulation de ce marché public qui a été annoncée en conseil des ministres d’hier mercredi 29 février 2012, est une suite que le gouvernement a voulu donner à l’arrêt rendu par le conseil constitutionnel de transition qui a imputé une violation de la constitution, au député bénéficiaire dudit marché et aux ministres signataires des contrats d’adjudication.