Le Sam 08 déc 2012
Article publié par le journal, LE COURRIER
Après moult tergiversations au tour des pratiques mafieuses dans l'affaire des fausses exonérations, il se dégage une certitude : le transit sur le pétrole nigérien se trouve apparemment compromis.
En effet, au regard de tous les soupçons de forfaitures découverts et imputables à la patronne de Actra-transit, l'on peut considérer que le pétrole du Niger est dans des mains apparemment peu catholiques. Car, si de par le passé la transitaire privilégiée de l'or noir nigérien a pu réutiliser frauduleusement des documents du PAM et imité des signatures et cachets dans un domaine qui permettait de juguler la famine avec l'aide alimentaire. Qu'en serait-il alors, aujourd'hui, pour l'or noir ? N'est-il pas temps de stopper l'hémorragie avant qu'elle ne conduise au pire ? Dans ce contexte d'assainissement et d'impunité zéro, peut-il y avoir une place pour tous ceux là qui trainent derrières eux des casseroles ?
Et comme pour tout corser, les portes commencent à se refermer devant Madame Barka qui n'a plus que ses yeux pour pleurer sa forfaiture. A l'exemple de son échec à la Direction Générale de Douane et au domicile du ministre du pétrole où elle était allée chercher secours. Au dernières nouvelles, madame Barka aurait préféré aller dans un pays voisin, certainement dans l'espoir de se créer une nouvelle image. En tout état de cause, le Président de la République Issoufou Mahamadou, chantre de la bonne gouvernance et de la lutte contre l'impunité, est interpellé pour se mettre au-dessus de la mêlée comme l'exige la Constitution de la 7ème République, afin que l'Etat entre dans ses droits et que la justice traite pour sa part, toutes les implications pénales de ce dossier de fausses exonérations.
Au quel cas, les conclusions des états généraux de la justice risqueront de se transformer en chimères, illusions et en forum de plus.