Exclusivité: Les comptes bancaires Hors Niger d’Ali Badjo Gamatié

Promu et nommé premier ministre depuis Dakar où il occupait le géant poste de vice gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le sieur Ali Badjo Gamatié avait quitté son très rémunérateur poste de vice gouverneur de la BCEAO pour venir servir son pays en patriote convaincu. Disait-on à Niamey au moment de sa nomination à la tête du gouvernement nigérien en 2OO9. A cette date précise, le premier ministre Gamatié était un homme qui occupait le coeur même du système tazartché. Etait-il nécessaire ou opportun de lui ficeler un dossier de blanchiment d’argent pour lui faire marcher, lui qui n’était pas opposé au régime de Tandja Mamadou?

Et pourtant, voilà chers lecteurs, ce que le rapport confidentiel concernant les comptes Hors Niger des trois leaders précités indique à propos de l’ancien premier ministre Ali Badjo Gamatié: voire ci-joint en facsimilé Ce qui semble être une suite logique concernant Ali Badjo Gamatié. Pourquoi tait-on son nom, pour faire croire aux nigériens que les trois leaders (Hama, Issoufou et Ousmane) étaient persécutés pour les obliger à se plier au projet tazartchiste de l’ancien illuminé président Tandja Mamadou? Au regard des arguments avancés par le pouvoir en place pour récuser les informations révélées par le journal «Tribune du Peuple» et les informations lesquelles confirmées par le journal «LE FLIC» en publiant l’information concernant Mahamane Ousmane.

Même si cette information s’arrêtait là, il était une obligation pour un gouvernement démocratique et légitime comme celui de la 7è république de désigner une autorité judiciaire pour tirer au clair sur une telle affaire. Selon donc cet rapport confidentielle d’information bancaire, le cas de l’ancien premier ministre Ali Badjo Gamatié semble faire suite à la même information concernant Issoufou Mahamadou, Hama Amadou et Mahamane Ousmane. Au lieu de trois leaders comme l’a voulu le pouvoir en place pour servir sa cause, ce sont donc quatre personnalités, aussi curieux que cela puisse paraître. Et pourtant l’on n’a jamais parlé ni de mandat d’arrêt ni de blanchiment d’argent à l’encontre de l’ancien premier ministre Ali Badjo Gamatié ‘’tazartchiste’’ et ne présente pas d’enjeux positifs pour le pouvoir aujourd’hui.

Ce qui signifierait que ces affaires de mandat d’arrêt internationaux brandis à l’encontre des trois leaders-opposants pourraient bien ne rien à voir avec ces comptes ouverts hors Niger, révélés par la presse. Seule l’enquête d’une autorité judiciaire dûment diligentée peut nous éclairer davantage sur la réalité de tels comptes bancaires hors du Niger et la suite à donner à de telles affaires. (Etat de droit oblige!)