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Point de presse du directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique

Le Dim 12 mars 2017

Dgtresor2017Le Directeur général du trésor, M. Issa Djibo, a rompu le silence, hier, dans la controverse portant sur la situation du compte de la Ville de Niamey logé au Trésor national, à travers un point de presse qu’il a animé dans les locaux de ladite institution, en vue d’apporter des précisions sur la question.

Au cours de ce point de presse, M. Issa Djibo a expliqué que depuis sa prise de fonction, (moins de deux mois) il a réussi, avec l’appui des autorités du pays, à réduire un certain nombre d’arriérés de pécules des contractuels de l’Etat qui se trouvent au niveau du trésor national. « Ces arriérés qui s’élèvent à plus de 20 milliards ont été épongés. Nous n’avons pas de raison particulière à bloquer des fonds de la Ville de Niamey, qui ne dépassent pas 10% de ce que nous avons déjà épongé », a-t-il déclaré.

Exclusion de Ibrahim Yacouba du PNDS par le CEN : QUAND ON FAIT UN PACTE AVEC LE DIABLE !

Le Jeu 27 août 2015

Images membreinfluentpndsLe Comité Exécutif National du PNDS réuni en session extraordinaire le mardi 25 août 2015 a décidé d’exclure de ses rangs Ibrahim Yacouba, actuellement Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République.

Comme un couperet, la nouvelle est tombée ce matin, alors que le parti et les partisans du Président Issoufou se préparent à livrer bataille pour le second mandat du Chef de l’Etat.

Ibrahim Yacouba très sonné certainement par les tournures des évènements, a pris  acte de son exclusion, avant d’indiquer, « tout comme le syndicalisme, je fais la politique par conviction et par engagement pour certaines valeurs et principes ».

Cette exclusion est l’épilogue d’un feuilleton long de plusieurs années. En effet, selon les apparatchiks du PNDS, « depuis sa création en 1990, notre parti n’a jamais été confronté  à une telle épreuve, jamais sa direction n’a vu son autorité défiée à ce point, jamais nos règles n’ont été bafouées de cette façon et jamais, un camarade, n’a eu si peu d’égards pour les impératifs d’unité et de discipline, dont seule l’observance stricte nous a permis de tenir face aux nombreuses vicissitudes par lesquelles nous sommes passés. »

Conférence de presse du directeur du cabinet du président Agir sur le planning d’exécution du projet Imouraren

Le Mer 16 jan 2013

hassoumimassaoudouconf.jpgLe directeur de cabinet du président de la République était samedi dernier face à la presse à la villa verte. M. Hassoumi Massaoudou a entretenu la presse de la rencontre qu’il a eue avec des responsables du cabinet du président français et de Areva.

Le rapport de cette rencontre a fait l’objet de publication dans la presse alors que le souhait du numéro mondial du nucléaire était la confidentialité. M. Hassoumi est revenu sur ce qu’il a qualifié ‘’de scoop pour la presse et d’entreprise de calomnie de sa personne.’’ Pour bien comprendre la signification des échanges que le directeur de cabinet du président de la République a eues à Paris, il est nécessaire de revisiter l’histoire du projet Imouraren. En 2008, au moment de la mise en forme de ce projet, le kilo d’uranium était à 150 000 F CFA alors qu’il était à environ 20 000 au début du troisième millénaire. Ce qui assurait la rentabilité.

Les premières tonnes étaient prévues pour l’année 2012. La signature de l’accord a pris un retard de 6 mois. Puis il eût l’enlèvement de ressortissants français à Arlit. Areva retire son personnel. Les travaux sont arrêtés. Il aura fallu au Niger un an pour convaincre la France en vue de la reprise des travaux, après la prise des dispositions sécuritaires convaincantes. Après ce retard de18 mois, la date de référence devient 2014. L’accident nucléaire de Fukushima au Japon amène beaucoup de pays à se détour ner de l’énergie nucléaire. Les projets de construction de centrales nucléaire furent abandonnés et certains décidèrent même d’envisager la fermeture progressive des centrales existantes.

Des perspectives inquiétantes pour le marché de l’uranium. Cette évolution inquiétante a amené les responsables d’Areva à parler, dans leur argumentation, de contrainte de marché. Les grands projets dans le domaine ont été systématiquement arrêtés. Il est aussi constaté de manière significative la diminution de production dans les grandes mines existantes. Les hypothèses, les prévisions les plus favorables situent l’équilibre du marché en 2020 et cela sans compter la production de Imouraren qui sera à sa vitesse de croisière à cinq mille tonnes. Aux contraintes du marché, il faut ajouter les contraintes techniques. La construction des infrastructures de ce gigantesque projet pose problème. Du fait de l’insécurité, les entreprises hésitent, refusent même de soumissionnées aux avis d’appel d’offres. Il faut aussi dire qu’il sera investi deux milliards d’euros environ 1 600 milliards de F CFA.

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