Ils étaient plus de 500 participants à l’ouverture, issues de tous les horizons qui se sont retrouvés pour apporter des solutions à la crise que vit notre Justice.
Pour cela, ils ont eu cinq jours pour faire l’état des lieux d’un fondement essentiel pour toute démocratie. Un diagnostic sans complaisance du système devra en sortir.
Au Niger, nous avons moins d’un greffier pour un juge et un pour environ 50 000 justiciable. La lenteur très décriée contre notre système judiciaire trouve ici son explication. Mais outre la lenteur, l’on retient encore d’autres maux qui ont gangrénés le système comme la corruption ou le trafic d’influence, pour rendre sceptique, nombre de nigériens. Les états généraux, soulignent les organisateurs et pour parler comme eux, devraient ainsi servir de catharsis en vue de la réconciliation des justiciables avec leur justice. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, le lundi dernier en présence de nombreux invités.
Cette rencontre est donc d’une très haute importance, comme le dira le Président Issoufou, lui qui attache un grand prix à une justice pour le peuple. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, le programme de la renaissance prévoit de promouvoir avec la justice, des valeurs comme l’Etat de droit en vue du réarmement moral de notre société et pour le progrès économique et social du pays à travers l’assainissement de la gestion des affaires publiques.