Mais dès que vous dépassez ces montants sans les déclarer cela devient une infraction. Par rapport aux faits, selon le commandant BUSH il y’a eu en réalité trois saisies les 20, 22 et 24 août 2015. La première celle du 20 août 2015, comme toutes les autres, est basée sur des informations chèrement acquises obtenues par la douane de l’aéroport et a été effectuée sur un individu de nationalité nigériane qui voulait emprunter le vol de Ethiopian Airlines en partance pour Doubaï. Il transportait sur lui la bagatelle somme de 4 925 330 $, 25 000• et 500 Livres Sterlings.
La deuxième saisie d’un montant de 69 500$ a été effectuée le 22 août 2015 sur un Nigérien et la troisième a été effectuée le 24 août 2015 sur trois individus dont deux Nigérians et un Nigérien, et la saisie porte sur 8 568 800$, 942 775• et 147 000 Livres Sterlings. En somme les trois saisies converties en F CFA font la somme de 8 843 341 771 F CFA. Voilà le montant qui a été saisi lors de ces trois opérations. Dans pareilles circonstances, comme il
s’agit d’une infraction, soit le contrevenant décide de composer ou on trouve une autre solution. Pour ce cas précis les opérateurs concernés ont accepté de transiger avec l’administration des douanes.
Ainsi ils avaient accepté de payer jusqu’à hauteur de 28% sur le montant saisie. Une occasion ici à saisir par les autorités pour féliciter voir même décorer ces agents qui ont fait cette importante opération. Mais malheureusement comme nous sommes au Niger, en cette ère de la renaissance, les concernés ont emprunté une autre voie et ne sont revenus que pour que l’administration des douanes les restitue l’argent sur instruction venue « d’en haut » a précisé le commandant BUSH.
Quel gâchis ! Voyez-vous les pertes engendrées à l’Etat du Niger et à la Douane, elles sont énormes environs plus de 4 milliard de nos francs qui servira énormément pour le pays, à un moment où le gouvernement fait des pieds et des mains pour mobiliser des ressources, à un moment dis-je où le pays a plus que besoin de cette
manne tombée du ciel que ceux qui sont censés mobiliser ces ressources c’est-à-dire la douane peut faire
des années sans faire une telle saisie.
Une somme qui peut servir à venir en aide aux millions de nigériens qui sont aujourd’hui menacés de famine Une occasion pour le SNAD de condamner cette façon de faire des autorités. Des agents qui doivent être encouragé, motivé, mais poussés à travers ces genres d’actes à être découragé. Il faut que chaque fois qu’il ait saisie, que les agents des douanes soient mis dans leur droit a martelé le secrétaire général du SNAD. Le SNAD s’est dit frustré et mécontent, raison de cette sortie médiatique pour dire plus jamais ça. Que l’Etat prenne ses responsabilités pour arrêter ces genres de comportements.
« Il ne faut pas qu’on parle un double langage » a ajouté le commandant Boureima Hamidou, « on veut des recettes et on veut encore autre chose. » Un acte qui pèse lourd sur le moral des douaniers nigériens appelés à mobiliser
chaque jour des recettes. Mais le SNAD demande à ses militants de ne pas se décourager et de faire leur travail comme ils ont l’habitude de le faire, mais de ne plus céder aux pressions et de faire leur travail dans les règles de l’art.