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22ème anniversaire de la création du MNSD Pour qui le Palais des Sports a-t-il fait le plein ?
Le Mar 16 avr 2013
Voilà une question à laquelle il faut beaucoup de lucidité pour répondre. En effet, le 22ème anniversaire de la création du légendaire et gigantesque MNSD a encore démontré que la force de frappe de ce parti reste encore intacte.
Au demeurant, le gigantisme de la manifestation démontre à n’en point douter que le MNSD Nassara reste et demeure encore une force politique sur laquelle il faut réellement compter. C’est dire que, rien n’a encore entamé ce parti, malgré les débauchages annoncés çà et là. Et déjà pour certains observateurs, la réussite de l’événement doit interpeller le PNDS Tarraya qui doit logiquement s’inquiéter, peut être non pas du parti lui-même, mais de sa capacité à drainer autour de lui d’autres alliés non des moindres. Le CDS y était mais aussi le bouillonnant Lumana FA dont on a encore du mal à préciser la vision réelle quant à ses relations avec le parti rose et tout dernièrement avec son principal ennemi le MNSD Nassara.
Faudrait-il, par-là croire que le MNSD reste encore le principal obstacle pour un second mandat du président Issoufou Mahamadou ? Attention ! Il faut être très prudent. En effet, il y a lieu de se demander en toute objectivité « pour qui se sont déplacés les militants qui ont pris d’assaut le palais des sports à l’occasion de cet anniversaire ». Car, comme beaucoup l’ont remarqué, il y avait vraiment du tout ce jour-là. Au sein du MNSD même, il faut signaler la présence effective des militants des deux pôles. Eh oui, il y a bien deux pôles au MNSD, un conduit par le charismatique Tandja Mamadou et un autre tenu par Seini Oumarou qui a longtemps fait figure de dindon de la farce.
Deux ans de gestion, deux paris râtés
Le Mar 16 avr 2013
Nécessité oblige, nous allons passer en revue les deux années de gestion de Son Excellence Issoufou Mahamadou, principalement dans deux domaines importants de son slogan de campagne, à savoir la lutte contre l’impunité et la corruption.
Mais il convient d’abord de rappeler qu’au lendemain de l’accession à la Magistrature suprême de Mr Issoufou Mahamadou, tous les Nigériens même les plus sceptiques ont cru à une rupture définitive avec ces mauvaises pratiques qui ruinent notre pays et ont hasardé cette fois-ci un bon décollage économique. Ces préjugés étaient tout à fait fondés quant on connait le passé historique de l’homme en question qui fustigeait en tout cas dans tous ces discours d’opposant l’impunité et la corruption et tous les autres maux dont souffrait le Niger et pour la résolution desquels lui-même avait tant rêvé de venir aux commandes de ce pays.
Et c’est certainement sans compter avec la face B de l’humain que tous les Nigériens lui ont accordé leur confiance pour lui permettre d’abord d’apprécier la grandeur et la complexité de telles initiatives et ensuite de mener ce combat dans un climat de sérénité. Mais rien de tout cela n’a pas empêché à l’homme d’oublier son cheval de bataille, car si les Nigériens dans leur écrasante majorité avaient opté pour lui c’est certainement à cause de son semblant d’homme rigoureux et courageux. Ceux qui lui valu le sobriquet de « Zaki» ou le lion. Mais aujourd’hui, après deux ans de sa gestion, nombreux sont les gens qui l’estiment trop, qui expriment déjà leur déception. L’enjeu est peut-être de taille, car reconnaissons que dans ces deux volets le Président n’a pas encore convaincu le peuple Nigérien.
Bonne gouvernance Scandale de gestion à la FENIFOOT
Le Ven 12 avr 2013
Le lundi 8 Avril 2013, le président du groupe de presse Liptako, et ancien membre du Comité exécutif de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT), Abdourahamane Oumarou, a animé une conférence de presse. C’était dans la grande salle de ré du grand hôtel de Niamey.
Devant un parterre de journalistes, Abdourahamane Oumarou a évoqué plusieurs points relatifs à la gestion de la FENIFOOT. A l’ordre du jour, également tous les griefs portés à l’encontre des démissionnaires du 15 mars 2013 dont il fait partie. Cette sortie sonnait comme la réponse du berger à la bergère, après la sortie du reliquat du Comité exécutif de la FENIFOOT intitulée « bilan de la Coupe d’Afrique des Nations/Afrique du Sud 2013 ». Une véritable omerta, telle est la conclusion qu’on peut tirer après le déballage du 8 avril 2013.
Certaines révélations ont fait l’effet d’une bombe dans la grande famille des journalistes sportifs. Tout d’abord la question de la FENIFOOT elle-même Sur ce sujet, trois choses ont attiré l’attention des journalistes. Il y a l’amateurisme qui a prévalu dans la réalisation du rapport financier de la FENIFOOT validé en Assemblée générale. La particularité de ce rapport est qu’il ne renferme que des chiffres ronds foulant au pied toutes les règles élémentaires de la comptabilité. Toujours sur ce rapport, le président du groupe de presse Liptako a souligné d’autres aberrations.
Interpellation à l’Assemblée Nationale Oua de l’Agriculture se cache aux élus du peuple
Le Ven 12 avr 2013
Ne lisez pas Organisation de l’Unité Africaine devenue aujourd’hui Africaine ; prononcez ces syllabes ensemble et vous êtes en plein dans le mille. Pas dans le mil que son ministère aurait produit mais il s’agit bien de lui-même, monsieur le ministre de l’agriculture Oua Seydou.
C’est ce ministre somme toute pas du tout charismatique qui s’est excusé la semaine dernière quand les élus du peuple ont voulu l’entendre autour de cinq questions essentielles sur notre politique agricole. C’était vraiment une nécessité de premier ordre du moment où, avec le programme 3N, on ne sait plus aujourd’hui qui a en réalité la gestion du monde agricole au Niger. On a comme l’impression qu’il existe aujourd’hui deux ministères de l’agriculture, l’un avec OUA et l’autre sous la conduite de Allahouri qui semble beaucoup plus charismatique que l’homme de Bouza ou Madaoua (on ne sait plus sous la bannière de quelle entité cet Oua a été nommé).
Dans tous les cas, monsieur le ministre n’a pas daigné répondre à la sollicitation des élus du peuple alors même qu’il était à côté, juste dans les sillages de la région de Tillabéri. Il aurait juste fallu qu’il fasse un saut pour répondre à l’interpellation de la représentation nationale. Ensuite, il pourrait continuer son périple ; une opération qui a dit son dernier mot avec le discours prononcé la veille du 7 Avril par le président de la République. En effet, à quoi rimait tout ce ballet diabolique dans les régions si ce n’est pour préparer le discours en terme de plaidoyer que les Nigériens ont suivi le samedi soir ?
La conduite du ministre de l’agriculture est tout simplement un scandale que de tourner le dos aux élus du peuple, qui sont dix mille fois plus représentatifs que lui qui n’est venu que par une simple nomination. A moins que monsieur le ministre n’ait eu vent du tsunami que sieur Issoufou Mahamadou a déjà soulevé dans les rangs du gouvernement. Selon les rumeurs qui circulent, la nouvelle équipe gouvernementale serait déjà prête à être dévoilée au grand public. Alors, si monsieur Oua se savait déjà partant et qu’il aurait d’ores et déjà entamé son retranchement de désobéissance ? Car, figurez-vous que ne pas vouloir répondre à l’interpellation de l’auguste Assemblée Nationale est quand même un acte scandaleux.
Bilan de la 7ème République Tout était dit avant le 7 Avril
Le Ven 12 avr 2013
Qui a jamais pensé que le tapage médiatique serait l’apanage de la 7ème République ? Cette pratique d’une autre époque, qu’on pensait franchement révolue avec des gens qui se voulaient réellement intellectuels, donc pragmatistes et concrets, ne devait normalement pas ressurgir avec les autorités actuelles.
On dira peut-être que l’on a en face des gens qui ont excellé en la matière et qui ne jure encore que par cette conduite basée sur les chiffres et les coups d’éclats de quelques rares réalisations sonnantes. On dira surtout que l’on a en face des gens qui excellent dans la HASSADA, dans la médisance et le reniement de toute action que vous feriez. Cependant, on n’a jamais pensé que le PNDS de la Renaissance tomberait dans le piège du tapage médiatique à outrance, au point où tous les pôles administratifs, au niveau central comme en région, seraient caporalisés par un programme de mise en exergue de « ce qui a été fait ».
Tombé dans ce piège on ne peut plus saugrenu, le président de la République avait annoncé depuis Maradi qu’il prononcerait un discours bilan des réalisations effectuées. Om est le bons sens dans tout cela ? De quoi s’agit-il ? Après avoir dépêché une équipe hétéroclite de journalistes pour sillonner l’intérieur du pays, c’est autour, parallèlement, des ministres les plus en vue de se déployer à l’intérieur du pays pour, a-t-on dit,faire toucher du doigt les réalisations concrètes du programme de la Renaissance.
Le président de la République lui aussi s’est mêlé à la danse avec son panier rempli de pierres précieuses qu’il ne cesse de poser çà et là ; on a même remarqué des pierres posées à l’instant mais dont les travaux ne démarreront concrètement que plus tard, dans six mois (c’est le cas de ces deux gigantesques bâtiments administratifs que les espagnols érigeront en lieu et place des anciennes cases allemandes). En somme, à moins de deux semaines déjà de l’anniversaire de l’investiture du président de la République, on a mis les bouchées doubles pour que le peuple témoignât des efforts et des Bilan de la 7ème République Tout était dit avant le 7 Avril réalisations entreprises par la 7ème République.
Les dessous de l’adjudication du barrage de Kandadji
Le Ven 12 avr 2013
Pour les Nigériens, Kandadji ne renvoie pas à un simple barrage agricole ou hydro-électrique. Il résume un rêve qui commence dans les années 1970 et qui prend forme avec la volonté de Seyni Kountché d’en faire un levier de l’autosuffisance alimentaire.
Le tombeur de Diori Hamani voyait dans Kandadji un excellent complément à l’Office des aménagements hydroagricoles (ONAHA). Le barrage ambitionne la mise en valeur de périmètres irrigués de 45000 hectares. Seyni Kouncthé y voyait également un moyen de réduire la dépendance énergétique du Niger à l’égard du Nigeria6. Dans sa seconde phase, le projet prévoit la construction d’une centrale hydroélectrique de 130 MW. Le contexte de l’époque marqué par le scepticisme des bailleurs de fonds n’avait pas permis de faire avancer véritablement le projet. Après une relative mise en veilleuse, le projet Kandadji a repris de la vitalité sous les deux mandats de Mamadou Tandja, qui s’est toujours posé en héritier légitime de Seyni Kountché, son compère du CSM.
Une première table ronde des bailleurs de fonds a été convoquée en octobre 2002 à Niamey afin de mobiliser les financements nécessaires à la construction du barrage. Ses résultats ne furent pas à la hauteur des attentes. Puis, une deuxième et une troisième table ronde sont convoquées en septembre 2005 et en novembre 2008 à Djeddah. Au terme de ces consultations intenses, le Niger réussit à boucler l’enveloppe de près de 236 millions de dollars nécessaires au financement de la première phase de Kandadji, à savoir les travaux d’aménagement du barrage et les ouvrages annexes. Les appétits s’aiguisent face à un marché d’une telle importance.
S’il a posé la première pierre de la construction du barrage le 3 août 2008, Mamadou Tandja n’a pas eu le temps de choisir la société adjudicataire du marché. Le processus de sélection était en cours lorsque le 18 février les militaires prennent le pouvoir. Trois sociétés avaient été présélectionnées sous Tandja : le groupe italien Salini, le groupe chinois Sinohydroet la société russe Zarubezhvodstroy (ZBS). Kandadji devient très vite une vraie pomme de discorde au sein de la junte. D’un côté, le colonel Amadou Diallo, ministre de l’Équipement, qui souhaite exercer sa pleine tutelle sur le projet, avec le soutien du colonel Abdoulaye Badié et d’autres membres du CSRD, parmi lesquels le lieutenant colonel Amadou Boubacar Sanda.
Pourquoi tant de coups d’Etat au Niger ?
Le Ven 12 avr 2013
« En démocratie, chacun doit respecter les textes pour qu’ensemble les textes puissent servir à tous. », déclare PHD Mamoudou Djibo....
Le Niger a connu beaucoup de remises en cause du processus démocratique. Selon vous, quelles pourraient être les raisons de telles interruptions ?
Il est très facile de chercher les raisons de ces remises en cause du processus démocratique par l’incurie des hommes politiques. C’est vrai, à chaque fois que l’armée est intervenue, Il y a eu notamment, pendant la transition de Cheffou Amadou, une crise institutionnelle quasi permanente entre le HCR et le gouvernement de transition qui a été ponctuée de bruits de bottes avec ce qu’on appelait jadis la troupe.
Puis, il y a eu, au lendemain des élections et l’avènement de la 3e République, pendant le régime de l’AFC, énormément de troubles ; d’abord entre les alliés de l’Alliance des forces du changement (AFC), puis entre l’AFC et la nouvelle majorité parlementaire lors de la cohabitation, et cela a naturellement donné prétexte à l’armée d’intervenir.
Avec le Président Baré, on ne peut pas parler de crise institutionnelle ; c’était plutôt une crise de légitimité du pouvoir qui a conduit l’armée à intervenir, malheureusement en enlevant la vie au Président Baré. Ensuite, c’est l’aventure du projet de la 6e République qui a divisé la classe politique et a créé une crise institutionnelle, notamment avec l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnellequi vont être dissoutes. C’est vrai qu’il y a eu des remises en cause qui pouvaient justifier des coups d’Etat mais en histoire, nous, nous faisons la différence entre la raison et le prétexte. La raison est structurelle, le prétexte est conjoncturel. Le prétexte, c’est que quelque part, quand il y a crise, dans tout système il y a crise forcément, la démocratie a prévu des mécanismes de gestion des crises.
Le raid manqué de China International Fund (CIF) sur le Niger
Le Ven 12 avr 2013
A la fin du second mandat du président Mamadou Tandja, tous les clignotants semblent au vert pour le Niger : la production pétrolière est alors sur le point de commencer ; le contrat avec Areva sur Imouraren a été finalisé après le bras de fer entre le président Tandja et le groupe nucléaire français ; la société minière d’Azelik (SOMINA), aux mains des Chinois, est également sur le point de démarrer sa production d’uranium. Par ailleurs, le gisement de charbon de Salkadamna est prometteur tandis que la nouvelle cimenterie se confirme. Le CSRD prend donc le pouvoir le 18 février dans un pays plein de perspectives.
Russes, Chinois, Européens, Canadiens, Africains se ruent sur les opportunités d’affaires offertes par le Niger. A Niamey, les salons de l’Hôtel Gaweye et du Grand Hôtel ne désemplissent pas de businessmen venus pour faire des affaires ou en simple repérage. C’est dans ce contexte que China international Fund (CIF) tente une véritable OPA sur le Niger. Le CIF est une société chinoise officiellement privée basée à Hong Kong, et qui s’est spécialisée dans «les grands projets de reconstruction nationale et de construction d’infrastructures dans les pays en développement». Selon Wikipedia, «le CIF et ses sociétés associées à Hong Kong et Singapour ont investi plus de 20 milliards de dollars dans d’instables dictatures africaines. La société est sous le soupçon d’être en vérité une société d’État. Le personnel clé a des liens avec les entreprises et organismes gouvernementaux».
Le CIF a conclu, en octobre 2009, avec la junte militaire alors au pouvoir en Guinée-Conakry, un accord minier et en infrastructures de 7 milliards de dollars, en échange de l’exploitation des ressources minières du pays (diamants, fer, bauxite, pétrole). L’accord a finalement été dénoncé par les nouvelles autorités guinéennes, si tôt le capitaine Dadis Camara écarté du pouvoir. Face à la junte nigérienne, le CIF a mis sur la table une offre alléchante, associant la construction d’une nouvelle ville de Niamey au transport aérien, en passant par la réalisation d’une carte géologique. Jugez-en :