Ils vont jusqu’à jeter l’anathème sur le magistrat suprême qu’ils accusent d’avoir favorisé le népotisme, l’affairisme, etc. En effet, de toutes ces plaintes et même de celles qui seront dévoilées à l’avenir, il n’y en pas une seule qui mérite d’être prise au sérieux. Il s’agit en vérité ni plus ni moins de la diversion pour tenter de se dérober, face à leur responsabilité dans la remise en cause de l’ordre démocratique sous la 5ème république, lorsque tous ces politiciens véreux, ne voulant pas quitter les sérails du pouvoir, avaient soutenu une forfaiture pour empêcher l’alternance.
Ils veulent également jouer à la «victimisation» face à leur seconde responsabilité dans le vol des deniers publics dont la plupart d’entre eux en sont mis en cause, sous le règne du président Tandja. Enfin à travers ses multiples criques non fondées et malhonnêtes, l’opposition politique cherche coûte que coûte à ne pas permettre au peuple nigérien d’apprécier les durs labeurs que le gouvernement effectue au quotidien pour aider les populations et à déstabiliser les autorités en place pour que ces dernières ne puissent pas mener à bien les missions confiées à elles pour sortir le Niger de l’extrême pauvreté et de sous développement. C’est cela la vérité
Empêcher Mahamadou Issoufou à servir le Niger
Beaucoup de ces opposants se sont vite rendus compte des réelles ambitions du Président Issoufou pour le Niger et des énormes soutiens que son régime bénéficie vis-à-vis des partenaires étrangers et qu’à leurs yeux, ces atouts ne sont pas de nature à favoriser leur retour au pouvoir dans un laps de temps. C’est pourquoi, se disent-ils certainement, il faut poser des obstacles politiques à Issoufou Mahamadou et à son régime pour l’empêcher non seulement de mettre en oeuvre tous ses projets d’avenir pour sortir les populations nigériennes de la situation de précarité, mais surtout pour déboucher sur une crise politique, à l’image de celle dans laquelle ils avaient plongé le Niger en 2009, en raison de leur effronterie.
Pour preuve, dans toutes les déclarations qu’ils avaient rendues publiques, ces partis qui disent exister pour défendre l’intérêt général, n’ont jamais fait la moindre allusion aux idées novatrices et salutaires mis en oeuvre pour sortir le Niger de l’extrême pauvreté. Les succès enregistrés par le régime en place, notamment dans le domaine de la santé avec le recrutement de plus de 500 médecins et de plusieurs centaines d’agents de santé dans la fonction publique en moins d’une année, la construction de 2800 classes en matériaux définitifs en moins d’une année, le lancement des travaux de construction des routes bitumées, le retour triomphal du Niger sur la scène internationale,… ne se sont pas des acquis aux yeux de l’opposition.
Pourtant ces rassemblements des partis dits de l’opposition, n’ont pas fait mieux en dix ans. Tout ce qui importe pour ces responsables de l’opposition, dont les noms sont inscrits en lettres noires sur la liste de ceux qui ont foutu le Niger dans une aventure malheureuse en 2009, c’est de créer les conditions de leur retour aux affaires.
Poser un obstacle à la lutte contre l’impunité.
Une des plus grosses peurs des leaders de l’opposition c’est de ne pas répondre de leurs actes devant la justice. Convaincus que le Président Issoufou Mahamadou veut aller jusqu’au bout d’une de ses précieuses promesses électorales attendue des nigériens qui l’ont élu, à savoir l’assainissement des finances publics, les acteurs de l’opposition voulaient se faire passer pour des innocents auxquels le régime actuel veut régler des comptes. Ils vont jusqu’à parler de la chasse aux sorcières. Pourtant, nombreux d’entre eux ont participé activement au pillage des maigres ressources de l’Etat.
On se rappelle sous la 5ème République, ces messieurs de l’opposition qui coulaient sous les ailes du régime de Tandja Mamadou avaient mis en oeuvre un plan de liquidation de la constitution qu’ils présentaient comme non conforme aux aspirations du peuple. C’est ainsi qu’ils avaient imposé à leur chef Tandja de faire fi de l’arrêt de la cour constitutionnel qui l’avait mis en garde contre toute trituration de la loi fondamentale. Hors la loi qu’ils étaient, ils vont par la suite pousser Tandja à dissoudre la plus haute institution juridique de l’Etat que dirige Madame Salifou Bazèye, parce que celle-ci constituait un véritable blocage à leur aventure politique.
Ce sont tous ces bandits d’Etat très peu soucieux du respect de la constitution et du saint coran sur lequel leur chef a prêté serment, «ces tazartchistes sans foi ni loi», pour reprendre l’expression du ministre de la justice Marou Amadou, qui sont aujourd’hui en train de vouloir donner des leçons de démocratie et de bonne gouvernance au Président Issoufou Mahamadou et à son entourage. En tout cas, le Chef de l’Etat est déterminé à assainir et à traquer tous les voleurs de la République, d’hier comme ceux d’aujourd’hui.
Donc que l’opposition sache que ce ne sont ses gueulements en longueur de journée et les complots qu’elle ourdi nuitamment pour faire tomber le régime, qui vont amener le Chef de l’Etat à renoncer à son projet de moralisation de la vie publique et de lutte contre l’impunité.