L’exploitation d’uranium en Afrique par la France était au centre d’un ouvrage intitulé « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français ».
Dans cet ouvrage publié en février dernier, Raphael Granvaud, membre de l’association Survie Afrique « détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales », indique la préface de l’ouvrage. L’auteur de cette dernière ajoute que, le groupe Areva a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’Etat français et des réseaux les moins ragoutants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage.
L’ouvrage dévoile par ailleurs, « les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne ternissent pas une image de marque qu’elle voudrait immaculée. » En effet, depuis 40 ans, la France justifie le développement du nucléaire par «l’indépendance énergétique». De l’avis de Raphael Granvaud, dans une interview accordée au journal El- Watan, cet argument n’est qu’un leurre. Pour cause, « Depuis 2001, la France n’extrait plus d’uranium de son sol : celui-ci est importé en totalité. Et même avant cette date, l’uranium français était très insuffisant pour alimenter les centrales nucléaires.