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L’ESCAE et ses soit disant diplômes français

Le Mer 16 mai 2012 0

ecolediplome1.jpgAu Niger, comme on a eu à le dire dans notre précédent numéro : les instituts et écoles privées poussent comme des champignons sans respecter les règles en la matière.

Ce qui nous a conduit à nous intéresser d’abord à une école de la place située au quartier Banizoumbou dont le fondateur est un expatrié un ex gérant du bar « Le Tropic », miraculeusement il s’est retrouvé dans le domaine éducatif et possède aujourd’hui une école privée nommée «ESCAE ». Dans notre précédente livraison, nous avons parlé du comportement du « sieur » Victor Akessé fondateur de l’ESCAE, un comportement « d’enfant gâté » belliqueux, irrespectueux bref un mépris total à l’encontre de son corps professoral.

La grande majorité des enseignants ont préféré quitté, d’autres, soit pour aller dispenser leurs connaissances, pour certains créer leurs propres écoles car disposant de tous les acquis. Aujourd’hui Victor Akessé avec le départ massif de ses enseignants se mord présentement le doigt, mais il est déjà trop tard, il n’a qu’à s'en prendre à lui-même pas quelqu’un d’autres. Le fait de se plaindre chaque fois des autres fondateurs n’est pas la solution, il faut changer de comportement et vous verrez que tout ira pour le mieux, c’est parce que « je ne suis pas nigérien » rétorque-t-il souvent, n’est pas la meilleure formule .

Les dernières mesures prises par les autorités de la 7ème République, d’imposer les écoles et institutions privées. L’ESCAE doit payer 42 millions de franc CFA comme une autre école privée de la place. Au lieu de vouloir se conformer ou chercher des solutions en collaboration avec les autres fondateurs, Victor Akessé proteste, lui qui a toujours dit que son école est une grande école pas comme les autres, elle délivre même des diplômes français. Justement par rapport à ces diplômes français, comment une école nigérienne peut-elle délivrée des diplômes français à ces étudiants ? A moins que ça soit de la magie !

Au Niger seule l’école française « Cour La Fontaine », les enfants nigériens qui la fréquentent, suivent un programme d’éducation de l’Etat français, passent les mêmes examens et à la fin de l’année, des diplômes français leur sont attribués. Certes depuis quelques années, l’ESCAE avec d’autres écoles françaises organisaient des séminaires à l’intention de ses étudiants, est-ce que ces cours dispensés en 24 heures, ou 72 heures qui donnent droit à des diplômes français ? Nous voudrons bien connaître le secret de l’ESCAE, car beaucoup d’enfants nigériens veulent venir fréquenter cette grande école. Victor Akessi a osé, mais s’est heurté à la réalité du terrain, depuis plus de trois ans aucuns séminaires dispensés par des écoles françaises n’ont été organisés à Niamey, d’ailleurs l’ESCAE traverse aujourd’hui énormément de difficultés financières pour sa propre gestion.

Les salaires sont payés difficilement, tenez-bien depuis le mois de mars, il n’y a pas eu de payement jusqu’à nos jours. La raison est toute simple, l’ESCAE a contracté un prêt de plus de quatre cent millions de francs CFA pour construire une université, le chantier est en marche, l’ESCAE doit rembourser ce prêt pendant cinq ans à raison de 10 millions de F CFA par mois, Victor Akessé a toutes les difficultés pour honorer ses engagements, d’abord vis-à-vis du personnel administratif, des enseignants, puis la banque. Aujourd’hui il est clair que Victor Akessé ne délivre pas des diplômes français aux étudiants de l’ESCAE, c’est pratiquement impossible. A malin, malin et demi le « sieur » Victor Akessé veut s’installer au Bénin, cette année 60 étudiants en expertise comptable suivent des cours à Cotonou.

Pour notre part, nos investigations ont pour seul but d’attirer l’attention les autorités de la 7ème République pour que ces écoles et instituts privés du pays se conforment aux lois et règlements du pays. Les parents d’élèves doivent choisir des écoles crédibles pour l’avenir de leurs enfants. Pour nous journalistes, il nous appartient d’en parler, car il est inconcevable que des fondateurs coureurs de jupons, des obsédés sexuels, des pédophiles, etc prennent en charge l’éducation de nos filles, de nos soeurs, de nos épouses, tout le monde doit prendre conscience du danger. A bon entendeur salut !

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